Il n’y a que la fine et délicate intelligence d’une femme qui s’assume pleinement comme telle qui peut exprimer des vérités aussi simples et aussi délicieuses (Af)
Par Pauline Chastenet de Géry
Pour la journée de la femme je revendique pour nous non pas des droits – c’est commun et ils nous sont déjà acquis, mais des privilèges.
Le privilège des portes ouvertes et retenues, celui des fleurs offertes, celui de siéger pour voyager et pour saluer.
Le privilège de recevoir en nos demeure, celui d’y régner, celui d’accueillir les compliments, celui d’embellir les arts, celui de muse.
La reconnaissance du privilège de porter la vie, de mettre au monde, de nourrir l’humanité balbutiante et de détenir le secret de toutes les lignées.
Le privilège de la main baisée, du mouchoir ramassé, de la veste volontiers sacrifiée à nos épaules.
Le privilège d’incarner la beauté, d’incarner la pureté, d’incarner la fidélité.
Le privilège d’être entourées d’hommes qui nous méritent et celui d’utiliser nos talents uniques pour les mériter à notre tour.
Je laisse les droits à celles qui aiment battre le trottoir et à celles qui le font.