Commentaire – Cette « chronique » est parue dans Le Figaro de samedi 8 avril. La question du sacré ou question religieuse se trouve posée de tous côtés en ce moment, au centre de la réflexion sur l’actualité, c’est à dire sur la crise profonde française, européenne, occidentale et finalement sur la crise de l’ordre mondial intégral, que nous sommes désormais conscients de vivre. Après Sonia Mabrouk, Patrick Buissonet bien d’autres, Alain de Benoist disait lui aussi, dimanche soir dernier, face à Rioufol, qu’aucune société ne peut se passer de sacré et de transcendance. L’Occident ne peut sans-doute gommer sans les plus grands dommages 2000 ans de chrétienté. Mais sa déchristianisation, la sécularisation des Églises, le ralliement avancé du catholicisme romain au monde moderne ou postmoderne, son effondrement subséquent, ouvrent un grand vide sans substitution. La réflexion sur ce sujet qui devrait être au centre des « soucis » contemporains ne fait sans-doute que commencer. Et Mathieu Bock-Côté s’y est engagé. JSF
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