You are currently viewing Le piège se retourne …

Le piège se retourne …

On se souvient du livre de Frédéric Pierucci « le Piège américain », où l’auteur raconte avec le journaliste de « l’Obs » Matthieu Aron comment il a servi d’otage dans la « guerre du droit » menée par les États-Unis contre les grandes entreprises européennes.

Mais il arrive que le trappeur se prenne les pieds dans son propre piège, peut être que le gibier était un peu gros ?

Un ex-conseiller de la CIA, James Richard explique comment les USA ont été piégés en voulant nuire à Moscou, (source : The Daily Reckoning) – Les sanctions adoptées par les États-Unis contre la Russie les ont entrainés dans un piège, estime l’ex-conseiller de la CIA . Ces restrictions auraient accéléré la chute du dollar puisque plusieurs pays dont ceux d’Afrique, souhaitent se passer de la monnaie américaine dans leurs relations bilatérales et multilatérales.

Les États-Unis sont tombés dans leur propre piège

Leur piège contre la Russie s’est retourné : Leurs sanctions poussent de nombreux pays, y compris en Afrique, à renoncer au dollar, déclare James Richards. « Les sanctions économiques extrêmes contre la Russie, y compris son éjection du système de messagerie mondial SWIFT, ont révélé à d’autres pays que les États-Unis peuvent faire quelque chose de similaire si les États-Unis désapprouvent leur conduite », a-t-il indiqué dans un article paru le 10 avril sur le site américain The Daily Reckoning. M. Richards pense que même des pays à faible économie comme le Kenya souhaitent renoncer à la monnaie américaine. On assiste a la fin du « règne du roi dollar » Selon l’ex-conseiller de la CIA, la politique de sanctions des USA a rendu plus rapide la fin du « règne du roi dollar » en tant que première monnaie de paiement au monde. Le processus de dédollarisation ne fera que s’accélérer dans les années à venir, et le principal catalyseur de ce processus a été la politique antirusse de la Maison Blanche, a-t-il ajouté.

D’autres devises utilisées pour les transactions économiques.

Ces derniers temps, « des annonces d’accords bilatéraux et multilatéraux entre les pays pour le commerce de biens et de services dans des devises autres que le dollar américain se multiplient ». M. Richards a rappelé l’arrangement clé qui a eu lieu entre la Chine et le Brésil. Comme autre exemple, Dubaï a signé un accord avec Pékin sur l’achat de pétrole en utilisant le yuan. Le Président russe Vladimir Poutine avait dit fin mars qu’il voyait d’un bon œil l’utilisation du yuan dans les échanges entre la Russie et les pays d’Asie, d’Afrique et d’Amérique latine.