Le post heureux d’un internaute sur Facebook a attiré notre attention : « J’ai été accepté dans un « Queer Camp » à Berlin […] On sera un groupe de jeunes de 18 à 30 ans pour s’immerger dans la culture LGBTQIA+ allemande. » Jusqu’ici, rien de bien incroyable et on a envie de dire que chacun passe ses vacances comme bon lui semble. Sauf que, « cerise sur le gâteau », comme le dit l’internaute : « Comme c’est un projet financé par l’Europe, je n’ai eu que 20 euros à payer plus les billets d’avions (qui me seront remboursés intégralement par la suite). » Une généreuse dotation de l’Europe, effectivement, qui emploie donc les deniers publics à financer des camps de vacances pour personnes en fluidité de genre. L’addition s’arrête-t-elle là ? Pas du tout : « On aura même de l’argent de poche (90 euros par semaine). »
Un camp existant réellement
Nous avons donc contacté l’association promotrice de ce camp baptisée Concordia, dont l’objectif est de « favoriser les échanges interculturels et intergénérationnels à travers le monde entier » et de centraliser les différentes initiatives. Le responsable que nous avons eu au téléphone nous a confirmé « l’existence de ce Queer Camp » et la prise en charge totale des frais, argent de poche inclus. Son délégué national, Marco Paoli, affiche en tout cas une sympathie pour un candidat NUPES tourangeau. De fait, Concordia propose des dizaines de missions, chantiers et autres voyages « humanitaires ». Le camp queer en question a disparu de leur moteur de recherche « parce qu’il était complet », nous apprend l’association. En retour de ces expériences gratuites, l’association demande simplement aux participants d’adhérer à Concordia.
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