Pour le mois des « fiertés », la chaîne de magasins américaine Target s’était engouffrée dans le créneau LGBT comme un seul homme. Marketing oblige, tendance exige, un déploiement d’arc-en-ciel agrémentait les allées du rayon vêtements. Les grands et les petits pouvaient désormais trouver des tee-shirts vantant la « Pride », des chemises super « Pride », des pyjamas recouverts de personnages non genrés, des tasses et des machins arborant les images pieuses de la culture woke. En vedette de cette débauche de propagande censée enflammer le chiffre d’affaire, ce maillot de bain pour petites filles permettant de dissimuler leurs attributs masculins. 0,0001 % des parents allaient s’arracher cet accessoire indispensable en période de crise de fluidité. Que d’affaires en perspective !
Suite à cette mise en avant de la tranche de population vachement fière de sa sexualité, les répercussions sur la notoriété de la chaîne ne se font pas attendre. Target fait la une des médias. Des mouvements indignés par cette propagande appellent au boycott, mènent des actions hostiles au sein des rayons incriminés, menacent les employés. Un rappeur publie une chanson anti-Target qui devient n° 1 du classement iTunes devant les plus grandes stars du moment. Rien ne va plus. L’élan d’amour vers le merchandising « Pride » n’a pas eu lieu. Face à la désapprobation d’une partie de la clientèle, les dirigeants invitent les employés à remballer la quincaillerie arc-en-ciel. La fierté est rapidement évacuée vers le fin fond des magasins. Le fiasco est consommé. Au cours des dix derniers jours, l’action Target a perdu environ 10 milliards de dollars en valeur boursière. Son niveau est au plus bas depuis trois ans.
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