Il en existe donc encore, bien que l’on ait politiquement et religieusement tout fait pour n’en plus avoir : de jeunes hommes prêts à faire le sacrifice de leur vie pour venir au secours des plus faibles. Les Français, stupéfaits et admiratifs, ont découvert que l’idéal chevaleresque n’était pas mort et que certains s’en réclamaient encore. Quelques années après le sacrifice d’Arnaud Beltrame, un autre jeune homme, mû par les mêmes idéaux, acceptait le risque de perdre la vie pour défendre des enfants agressés.
Le choc de deux mondes
Jamais en retard d’une récupération Emmanuel Macron faisait immédiatement part de sa fierté. Après avoir exalté la France éternelle au Mont Saint Michel le 5 juin le Président de la République louait à Annecy, le lendemain du drame, « ceux qui portent des valeurs », le jeune Henri n’ayant pas caché, bien au contraire, sa foi catholique, moteur de son action. Le « héros au sac à dos » a ainsi pu faire partager à un large public ses convictions sur la civilisation chrétienne, le catholicisme qui a fabriqué notre pays, le rôle de la prière,
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