Éditeur et tireur d’élite, essayiste, chroniqueur et animateur, on ne présente plus Éric Naulleau, qui aura su ne pas perdre sur les plateaux télé le sens des hiérarchies et sa foi en la littérature. C’est justement parce que l’heure est grave et qu’un totalitarisme d’ambiance la menace que l’ancien comparse de Pierre Jourde reprend la plume pour la défendre dans un pamphlet irrésistible, renseigné, mordant : La Faute à Rousseau, où la députée verte devient prétexte au rire jaune. C’est que l’alerte est rouge.
Les noms font signe. De ce point de vue là, Sandrine Rousseau incarne-t-elle le stade terminal du rousseauisme ?
Il y a une homonymie parlante avec l’autre Rousseau qui débute les Confessions en affirmant : « Écartons tous les faits, car ils ne touchent point à la question. » C’est exactement comme ça que procède Sandrine Rousseau. Elle incarne la gauche hors-sol qui défend un système purement intellectuel qui n’aurait pas à répondre de la réalité. Les médias ont une responsabilité écrasante parce qu’ils ont construit ce golem qui parle d’ailleurs, d’où ce délire islamo-wokiste très troublant.
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