Si les réseaux sociaux n’avaient pas joué leur rôle de lanceur d’alerte, qui aurait parlé de cet homicide relayé par la presse locale comme un énième fait divers ? Samedi 22 juillet, peu après 18 heures, le jeune Enzo Parissot est mort poignardé en plein jour et en pleine rue. Âgé de 15 ans, la victime se rendait avec sa petite amie vers le stade de foot de sa commune, La Haye-Malherbe (Eure). Ils croisent alors la route de deux autres adolescents et une rixe démarre, selon les mots du maire Serge Marais, « pour un simple regard ». L’un des « jeunes » sort un couteau et blesse mortellement Enzo d’un coup porté au thorax.
Les deux adolescents impliqués dans cette altercation prennent ensuite la fuite en voiture sans permis avant d’être interpellés. Lundi, Sandrine Ballanger, procureur de la République adjointe, déclarait à l’AFP avoir « demandé le mandat de dépôt pour l’auteur présumé mis en examen pour homicide volontaire ». L’autre personne qui l’accompagnait est poursuivie pour « violences délictuelles et non-assistance à personne en danger ». La brigade de recherches de la gendarmerie de Louviers est en charge de l’enquête, épaulée par la section de recherches de Rouen.
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