Le président parle, mais n’agit pas…
Depuis qu’il est au pouvoir, la Stratégie de Macron est la même et a été bien définie par le grand journalise qu’est Gérard Carreyrou : « l’occupation du temps pour ne rien dire ». Voilà une définition qui paraît claire. Il parle tout le temps en disant tout et son contraire pour faire semblant d’agir. Nous l’avons vu, entre autres, après la crise dite des « gilets jaunes ». Il a fait des réunions partout, il devait en sortir des décisions mais… les années passent et il n’y a rien. Plus tard, il invente un nouveau « bidule » : le « Conseil National de la Refondation » reprenant le sigle « CNR » du « Conseil National de la Résistance ». Il pensait sans doute par ce sigle faire illusion ! Il n’en sort rien si bien que beaucoup ne veulent même plus venir perdre du temps dans ses réunions ! Enfin, il réunit les « chefs de partis », du moins ceux qui ont un groupe à l’Assemblée Nationale. Sur le principe, pourquoi pas, cela peut servir que les hommes politiques discutent entre eux. Il est cependant probable qu’il n’en sortira rien, comme d’habitude ! Comme l’écrit si bien Mgr le Comte de Paris il semble parler « pour coller à l’opinion plutôt que pour prendre des décisions bonnes et justes ». En fait, une « opinion » souvent fabriquée par des médias !
Il avait été élu sur l’idée qu’il ferait des réformes en profondeur. Force est de constater qu’il n’en est rien ! Même sa réforme des retraites qu’il a pourtant eu du mal à imposer ne servira pas. Certains instituts économiques disent même qu’elle n’aboutira qu’à très peu d’économies dans le meilleur des cas. Le plus gros problème, dans tous les domaines, est le coût effarant de la bureaucratie, de notre administration tentaculaire qui grève notre économie. C’est la source principale de nos déficits. S’y attaquer demande du courage et rompre avec toutes nos habitudes technocratiques.
Nos gouvernements républicains veulent à tout prix contrôler au maximum les Français pour « montrer » qu’ils agissent et ainsi gagner les prochaines élections. Ainsi, tout doit passer par l’Etat, d’où une administration coûteuse et inefficace. Il en est ainsi de l’éducation, des soins des malades, de l’assistance sociale, … Il faudrait laisser la liberté aux Français de s’organiser dans tous les domaines – vie familiale, éducation, profession, communes,… – les collectivités ensuite, l’Etat enfin n’intervenant que lorsqu’il y a défaillance. Bien entendu, l’Etat doit conserver les pouvoirs régaliens comme les affaires étrangères, la défense nationale, la monnaie. Aujourd’hui, au contraire, l’Etat s’occupe de tout mais pas de ce qu’il devrait faire, de déléguant scandaleusement à l’international (Europe, OTAN, …).
Et nous arrivons à un Etat s’occupant de tout et mal car ce n’est pas son rôle considérant les hommes comme des sujets économiques. Ainsi, nous avons des hommes déracinés, sans culture, à la merci de n’importe quelle propagande bien faite, manipulable aussi bien par des financiers que par des idéologues. Il ne faut alors pas s’étonner qu’il y ait des insurrections, des heurts violents et cela ne fera que s’aggraver. Et ce n’est pas une question d’argent – bien que cela compte aussi – mais surtout de culture.
Comme le dit très bien Xavier Lemoine, le maire de Montfermeil, à l’hebdomadaire La France Catholique dans son numéro du 1er septembre : « Nous devons aussi transmettre l’amour de la France à tous ceux qui vivent sur son sol ». Il propose – il le fait dans sa commune – « une action culturelle déterminée. A Montfermeil, nous organisons des cours de français et des sorties à Paris, à Reims, à Chartres… ». Faire connaître et aimer la France, son passé, sa culture. En fait, le contraire de ce que fait notre gouvernement. Il n’en finit pas de dénigrer le passé de notre pays, mentant sur son histoire dont nous pouvons dans l’ensemble être fiers, sur ses actions, sur sa culture qui « n’existe pas » selon Macron. Comment alors la faire aimer ? Et puis, il fait tout pour détruire la cellule familiale et met en cause la nature humaine.
Voyons l’action « folklorique » du ministre Atal sur la tenue dite « abaya » : il fait beaucoup de bruit pour faire croire qu’il agit mais pourquoi ? Le Laïcisme ? Ce n’est pas sérieux car ce laïcisme républicain n’est qu’une véritable religion sectaire pour lutter d’abord contre l’Eglise Catholique. Si, au contraire de l’Islam, nous devons reconnaître son autonomie à la politique par rapport à la religion selon le célèbre principe « rendons à César ce qui est à César et à Dieu ce qui est à Dieu », il faut, comme l’écrit très bien le Prince Jean « que nous gardions le sens de la mesure. ». C’est cela la vraie séparation entre les pouvoirs religieux et politiques et non le sectarisme laïciste.
Il faut rompre avec l’idéologie mondialiste qui veut rendre tous les hommes identiques, interchangeables et malléables pour le plus grand profit de quelques grands groupes internationaux.
Comme l’écrit très bien encore le Prince : « L’étude de l’histoire, et en particulier de l’histoire de la royauté en France, a cela d’intéressant qu’elle peut justement nous donner cette matière à réfléchir et nous aider à trouver un cadre intellectuel propice et un modèle de gouvernement adapté, en vue du bien de la société toute entière et de ceux qui la composent. » Ce « gouvernement adapté » que nous souhaitons pour le salut de la France et de tous les Français, il viendra avec notre Roi. Notre devoir est de le faire comprendre aux Français.