L’action française vient de recevoir une nouvelle interdiction de « manifester » émanant de la préfecture de Paris. Mais de quelle manifestation s’agit-il ? Il s’agit du rassemblement annuel au cimetière de Vaugirard pour célébrer la mémoire des défunts de l’Action française, rassemblement organisé depuis 1926 à la Toussaint, dans le calme et la dignité.
On se souvient qu’en mai dernier une même interdiction nous avait été signifiée pour le cortège en l’honneur de Jeanne d’Arc, fête nationale ! organisé par l’Action française depuis plus d’un siècle. Suite à nos référés liberté, l’interdiction de manifester avait été levée et l’État condamné à nous verser 3ooo euros, que nous attendons toujours presque six mois après la saisine du tribunal administratif.
Aujourd’hui c’est l’hommage à nos morts qui est contesté pour des raisons grotesques, reprenant les termes des arrêtés annulés en y ajoutant une absurde accusation participer à la « désagrégation nationale » [sic]. Depuis quand rendre hommage aux morts revient à contester la République ? Et la préfecture de police, aux ordres d’Emmanuel Macron, se croit-elle véritablement gardienne d’une Nation unie quand toutes les actions du chef de l’État et de son ministre de l’Intérieur ne visent qu’à réprimer leurs contradicteurs et à diviser les Français ?
Et en quoi la célébration de nos morts, dont beaucoup sont tombés durant la Grande Guerre, dans le cadre de l’Union Sacrée, serait-t-elle contraire à l’esprit d’unité nationale ? L’AF a toujours servi le pays au-delà des divisions.
Nous déposons aujourd’hui même un référé au tribunal administratif.