A 19h30 en haut des Champs Élysées, à droite face à l’Arc de Triomphe en sortant du métro, en présence de Paul-Marie Coûteaux.
Octobre 1940. Pour ne pas déplaire aux occupants allemands, les commémorations de la victoire de 14-18 sont interdites. Un tract circule alors dans les universités et les lycées parisiens :
« Étudiant de France,
Le 11 novembre est resté pour toi jour de Fête Nationale
Malgré l’ordre des autorités opprimantes, il sera Jour de Recueillement
Tu n’assisteras à aucun cours
Tu iras honorer le Soldat Inconnu 17 h 30
Le 11 novembre 1918 fut le jour d’une grande victoire
Le 11 novembre 1940 sera le signal d’une plus grande encore
Tous les étudiants sont solidaires pour que Vive la France. »
Des milliers d’étudiants et lycéens se rendront pourtant à l’Arc de Triomphe, à la tombe du Soldat inconnu, pour que le 11 novembre 1940 soit lui aussi une victoire contre l’Allemagne, son impérialisme nazi.
Plus de 200 arrestations sont alors effectuées, que ce soit par la police française, qui collabore avec les Allemands, ou par les Allemands eux-mêmes. [Une semaine plus tard, il reste plus de 140 personnes encore incarcérées.]
C’est l’Action française qui fut à l’origine de cette manifestation. Aujourd’hui, c’est l’Action française qui honorera comme chaque année avec des associations patriotiques le souvenir de de la première manifestation publique de résistance française de la deuxième guerre mondiale.
Compte tenu des dangers et de la violence qui menacent notre pays, unissons-nous pour que vive la France.
Notre ami Paul-Marie Coûteaux, prendra la parole après le dépôt de la gerbe.