Face à la République diviseuse, il manque à la France un arbitre suprême.
Azéris dans le Haut Karabagh, Hamas en Israël, nullité de la diplomatie Européenne.
Depuis notre dernier numéro, le monde a été touché par deux grands crimes contre l’humanité. Par ordre chronologique, ce fut le « nettoyage ethnique » des Arméniens par les Azéris dans l’Artsakh (Haut Karabagh) et la tuerie organisée par le Hamas en Israël.
Les Arméniens étaient dans le « Haut Karabagh » depuis plus de 2.000 ans. C’est un territoire arménien donné par Staline à l’Azerbaïdjan, pays créé il y a une centaine d’année par les Soviets. Ce jeune pays, gouverné par une dictature impitoyable, islamiste (chiite), fortement aidé par la Turquie et… par Israël, a donc décidé d’attaquer cette région en deux étapes : d’abord fin 2020 eut lieu une première attaque. Par la terreur (meurtres, tortures, viols…), ils montrèrent aux Arméniens qu’ils ne voulaient plus d’eux. Aussi, lorsque cette année, l’offensive azéris repris pour occuper tout le territoire, les Arméniens, abandonnés de tous, incapables de résister, se résignèrent à quitter le pays. Il s’agit d’une véritable épuration ethnique ! Elle s’est faite sans véritable réaction internationale. Nous notons même que l’Union Européenne, sous l’égide de Mme Von der Leyen, fait ami-ami avec le dictateur Azéris qui nous vend du gaz, lequel n’est souvent que de gaz russe revendu avec bénéfice aux « européens ». Hypocrisie et déshonneur, telle est la politique de l’Europe dont fait partie la France macronienne ! Comme le dit si bien Philippe de Villiers, Mme Von der Leyen a du sang sur les mains et elle n’est pas la seule !
Il est probable que l’Azerbaïdjan ne s’arrêtera pas là et elle le dit. Le dictateur Aliev, en accord avec le président turc Erdogan, veut conquérir toute la partie sud de l’Arménie, le Syunik, qui permettrait ainsi une liaison terrestre entre les deux parties de l’Azerbaïdjan et la Turquie. L’Arménie serait ainsi coupée de l’Iran qui semble, aujourd’hui, être son allié le plus fiable. S’en serait alors pratiquement fini de ce pays ami, la première nation chrétienne du monde. Laisserons-nous faire ce qui sera un nouveau génocide arménien ? Il est probable que oui dans les faits malgré des « protestations verbales » ! « L’appel » du gaz étant plus fort !
Le deuxième drame est celui qui a touché Israël. Les barbares révolutionnaires du Hamas – à ne pas confondre avec le peuple palestinien – ont attaqué des civils israéliens et les ont torturés, violés, massacrés comme savent le faire les révolutionnaires depuis les colonnes infernales de la république française de Robespierre en passant par les révolutionnaires soviétiques, les nazis, les maoïstes, le FLN algérien, les khmers rouges et j’en passe… comme, ce qui nous rapproche du premier point, le massacre des arméniens par des turcs qui se réclamaient, ne l’oublions pas, de la révolution française. Ce crime abominable doit être châtié et nous ne pouvons qu’approuver les Israéliens qui veulent détruire le Hamas. Espérons qu’ils réussissent pour tenter d’empêcher que cela se renouvelle et ainsi libérer les Palestiniens de Gaza de leur dictature. Ceci n’est pas un soutien « inconditionnel » aux agissements d’Israël qui devrait comprendre que la force ne résout pas tout et qu’il convient de mener une politique d’apaisement avec les Palestiniens. Il faudrait en particulier, à mon sens, leur rendre intégralement la Cisjordanie et donc ne plus faire de nouvelles « colonies » et même en supprimer ! Ce qui n’est pas dans le sens de la politique du gouvernement actuel. Comment aussi ne pas se poser des questions quant au soutien Israélien à des formations Islamistes comme, entre autres, en Syrie ? La France a sans doute un rôle à jouer mais il lui faudrait un gouvernement réellement français qui ne se montre pas « vassal » de l’Amérique et de Berlin ! C’est l’intérêt de la France uniquement qui devrait nous guider et il est en particulier que le conflit ne s’étende pas.
Mais ce qui doit nous inquiéter aussi – surtout – c’est l’importation de ce conflit sur notre territoire national. Nous voyons se développer des manifestations, souvent violentes, de soutien à une partie en conflit. Il y a par ailleurs des actes intolérables qui visent nos compatriotes de confession juive. Et puis, il y eut cet abominable assassinat à Arras du professeur Dominique Bernard, trois ans après celui de Samuel Paty. Partout, nous voyons des Islamistes à l’œuvre. Ils sont issus de cette population musulmane de plus en plus nombreuse en France. Ils sont immigrés de fraiche date ou non, même parfois Français issus de l’immigration. Cela est du à une stupide mais volontaire politique d’immigration trop rapide et trop nombreuse. Stupide parce que les conséquences étaient prévisibles : pas de possibilité d’assimiler convenablement une population trop importante, d’où des heurts, des problèmes sociaux et naissance de racismes. Volontaire car il y a eu et il y a encore chez certains politiques généralement de gauche, certains « hommes d’affaires » et « technocrates » la volonté de détruire la Nation Française, sa civilisation, obstacle à un « monde nouveau libéré de toute contrainte », une utopie dangereuse. Résultat, nous sommes proches de la guerre civile. Il faut pourtant faire attention de ne pas généraliser : beaucoup, la grande majorité en fait, des musulmans en France ne sont pas des islamistes. Certains, courageusement, le disent très clairement bien qu’ils n’aient pas la faveur des médias. Beaucoup n’osent le dire, pris en « otage » par des groupes islamistes aidés de notre extrême gauche, comme, pourrait-on dire, la population palestinienne de Gaza tenus par la terreur que fait régner le Hamas. Et quand ils osent le dire, ils sont passés sous silence par le plus grande partie de la presse, j’en ai des témoignages.
Comment faire pour éviter la guerre civile qui menace ? Notre régime républicain qui, par nature, divise et lance les Français les uns contre les autres ne peut le faire. Il manque à la France son arbitre suprême qui, seul, pourrait tenter de réconcilier tous les Français en leur donnant un objectif commun. Ce ne peut être que notre Roi.