Branle-bas de combat chez les journalistes. Depuis quelques jours, le système médiatique est sur le pont pour reprendre en main le drame de Crépol. Hors de question de donner le point à « l’extrême droite » et laisser la notion de racisme anti-Blanc faire son chemin dans l’opinion. L’émotion populaire autour de la mort de Thomas étant retombée, l’heure est à la contre-attaque. Feu à volonté !
Phase 1 : banalisation
Pour le système, la première phase de reconquête du storytelling passe par la banalisation des faits. Il s’agit d’endormir le peuple français, de l’anesthésier, de le replonger dans la torpeur dont il venait tout juste d’être tiré. Rendormez-vous, braves gens. L’attaque barbare du bal de Crépol est un non-événement. Du déjà-vu. Pas de quoi se lever la nuit. « Les p’tits bals du samedi soir n’ont jamais été tranquilles, nous assure-t-on à l’INA. Si l’on se fie à nos archives, ces rixes de fin de bal ont toujours été fréquentes. Dans les années 70, le phénomène n’inquiétait pas. On dansait sur du Michel Sardou mais on se castagnait sans états d’âme. L’alcool aidant, les bagarres débutaient souvent pour un motif fallacieux, comme l’appartenance à un village différent ou la rivalité autour des filles. »
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