Alors que les fêtes de Noël riment avec joies et réjouissance dans nos pays, cette année, au Nigeria, c’est un « Noël noir ». Au moins 198 morts (selon les dernières informations) et 500 blessés graves transférés dans les hôpitaux à Bokkos, Barkin-Ladi et Jos, la capitale de l’État du Plateau. Une vingtaine de villages du centre du pays, dans l’État du Plateau, ont été victimes d’attaques coordonnées par les membres de bandes criminelles nommées dans le pays « bandits ». Les premiers assauts ont commencé samedi 23 décembre au soir, des maisons ont été incendiées pendant le sommeil des habitants. Selon l’un d’eux qui a témoigné dans La Croix, des coups de feu ont résonné jusqu’à lundi, contredisant les dires de l’armée qui affirme avoir maîtrisé la situation dès dimanche soir.
Les régions nord-ouest et centre du Nigeria souffrent depuis longtemps de luttes entre agriculteurs, d’attaques djihadistes du groupe Boko Haram, de mercenaires proches de l’État Islamique et de bandes criminelles qui pillent les villages, tuent ou enlèvent leurs habitants. Dimanche, le gouverneur de l’État du Plateau, Caleb Mutfwang a qualifié cette action armée de « barbare, brutale et injustifiée ».
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