Le Prince en toute royale indépendance, a refait (depuis deux décennies, déjà), le lien avec les fidèles de l’idée du Roi nécessaire. Cette idée, si elle n’a pas pour l’instant de force réalisatrice à court terme, n’a plus contre elle ces puissances hostiles considérables qui lui étaient opposées du temps de Maurras et même de De Gaulle. Et puis les circonstances changent, de redoutables épreuves peuvent s’abattre sur tous et sur chacun. La conjoncture présente le laisse, hélas ! à penser. L’appel au Prince n’est plus dès lors une idée mais un besoin, une urgence qui devient évidence. Alors on pourra se souvenir qu’il existe un Prince venu de l’Histoire commune et des fidèles – à lui et à la France – qui assistaient chaque année, depuis longtemps, à une messe à Saint-Germain l’Auxerrois dite en mémoire de ce Roi qu’une petite minorité d’exaltés et de sanguinaires avaient guillotiné le 21 janvier 1793. La persistance de cette Messe est au sens fort « destinée » à l’avenir du Pays.
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