Par monseigneur le comte de Paris
Le principe d’une société constituée n’est-il pas de défendre les personnes qui en font partie, plus particulièrement les plus faibles ?
Quand je parle des plus faibles c’est dans un sens étendu. D’abord les laissés-pour-compte, les démunis. Ensuite les petits qui vont entrer dans cet ensemble constitué et protecteur qu’est par définition la société, nos enfants à naître mais aussi ceux dont nous avons déjà la charge ; ceux qui sont atteints par un handicap physique ou mental. Enfin nos anciens qui nous ont élevés et qui ont contribués au développement de notre société.
Pourquoi aborder cette question ? D’abord parce que certaines réformes sociétales qui transforment en profondeur notre société sont en cours et parmi elles, l’inscription de l’avortement dans notre constitution et la légalisation de l’euthanasie. Ensuite par ce que la justice, cette vertu des princes au sens de ceux qui gouvernent, doit d’abord s’exercer pour protéger les « sans défense ».
La suite