La loi sur le renforcement de la lutte contre les dérives sectaires, votée hier soir par l’Assemblée nationale, constitue, par son article 4, une nouvelle étape dans la marche rapide vers une censure totale de la société et de ses activités.
Elle punit d’un an d’emprisonnement et de 30 000 euros d’amende « la provocation […] de toute personne atteinte d’une pathologie l’abandonner ou à s’abstenir de suivre un traitement médical thérapeutique ou prophylactique ». Elle condamne, donc, le doute et institue la vérité médicale officielle. Le débat scientifique contradictoire devient une infraction
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