Ina Phisinov
On ne peut aujourd’hui ouvrir un journal, écouter la radio, regarder la télévision, boire un café accoudé au comptoir sans être assailli par une foultitude de propos en lien avec le climat et son réchauffement. Et surtout il est impensable d’émettre le plus petit avis allant à l’encontre de la pensée unique tenante de la vérité absolue prônée à cor et à cri par la horde d’« experts » à la solde des dirigeants dont la principale préoccupation est de toujours abêtir et lobotomiser davantage la masse qu’ils gouvernent pour satisfaire leur égo.
Climatosceptique ! Voilà bien un terme purement idéologique, proféré à l’encontre de quiconque aurait l’imprudence de s’interroger sur le bienfondé des discours préparés par « papa Thunberg ». On n’a pas à douter du climat, il est ce qu’il est ! Ce terme ne sert donc qu’à discréditer toute critique de la pensée rectiligne. Avoir l’outrecuidance d’être climatosceptique c’est oser douter de la suprême rationalité scientifique, alors que la base même de la science est justement le doute ! Seuls les imbéciles ne changent pas d’avis, mais pour cela… il faut douter !!!
Bref, endossons notre tenue de rat de bibliothèque et partons explorer l’histoire du climat depuis près de 4 milliards d’années. Il semble que durant son jeune âge la Terre ait été très chaude, extrêmement chaude, la température des océans flirtant avec les 50°C… Puis, il y a 2,5 milliards d’années c’est la première glaciation, un rafraîchissement se profilerait-il ? Certainement, d’autant qu’une glaciation, sévère cette fois, intervient il y a 750 millions d’années suivie de deux autres, de moindre importance, respectivement il y a 600 et 580 millions d’années. Mais nous n’allons pas ici retracer toute l’histoire du climat, là n’est pas notre propos. En revanche, ce qu’il faut retenir, en se basant uniquement sur les chiffres sans faire intervenir une quelconque interprétation qui, forcément, serait subjective – et c’est bien ce que je reproche actuellement au premier intellectuel venu, ou tout du moins qui pense l’être, à qui l’on tend un micro – c’est qu’il y a 600 millions d’années, le climat moyen mondial était plus chaud, bien plus chaud, près d’une grosse dizaine de degrés en plus !
Alors, attention, je ne suis pas en train de nier la réalité actuelle du réchauffement et de tous les travers qui l’accompagnent, simplement je m’interroge sur la part de chacun des éléments entrant en action dans ce phénomène : l’homme (et ses modes de consommation) intervient certes mais il est « aidé » en cela par le cycle normal des ères climatiques successives. Je rappelle tout de même que durant le crétacé, la période géologique s’étendant de -145 à -66 millions d’années environ, globalement le niveau des océans était 200 à 300 mètres plus élevé qu’aujourd’hui, ça laisse songeur, non ?
Ainsi donc, les coups de chaud intercalés entre les ères froides, ou tout du moins plus froides, sont naturels. Le problème, désormais, tient au fait que la violence du climat avant l’apparition de l’humanité a été gommée de nos mémoires. Et oui, le climat évolue tout le temps y compris de manière défavorable à l’humanité. Mais nos braves intellectuels sont comme les inquisiteurs du Moyen Âge qui plaçaient la Terre au centre du monde, maintenant c’est l’homme qui est au centre de l’univers et toute voix critiquant cette théorie absurde est punie de mort sociale ! Le climat a été nocif pour l’homme et le redeviendra, la roue tourne et la nature ne fait pas de sentiment. C’est dommage pour nous mais, hélas, c’est ainsi. Elle se fout de l’homme (tient ici c’est le féminin qui l’emporte sur le masculin, les féministes primaires devraient se réjouir…) ! Il n’y a qu’à voir n’importe quelle construction humaine toujours envahie par les petites herbes (route, immeuble) si on ne les arrache pas régulièrement… et même à Tchernobyl la végétation reprend le dessus !
L’être humain accentue l’évolution du climat, bien sûr, c’est indéniable, nos scientifiques ne sont pas si nuls que ça, ils tentent de prouver ce qu’ils annoncent, mais arrêtons d’utiliser l’expression « aggraver le climat ». Le climat n’est pas grave, il EST ! Arrêtons de nous prendre pour les roitelets du monde, apprenons l’humilité à l’humanité ! La Terre disparaîtra avec ou sans nous, la mort c’est la vie, arrêtons de nous prendre pour Dieu, nous sommes des mortels, ne l’oublions pas et nous serons beaucoup plus sages.
Je pense sincèrement que vouloir sauver le monde est la plus grande hypocrisie actuelle, il est temps de sortir de ce milieu enfantin typique de notre époque, la seule solution réaliste à l’heure actuelle pour limiter notre impact sur le changement climatique est de stopper la consommation de masse ! Je ne vois rien d’autre. Mais qui est prêt à se restreindre ?
Certes, sur le plan théorique, tout le monde, mais dans la pratique : personne ! Nos grandes résolutions actuelles ne sont que des gesticulations hypocrites et prétentieuses pour coller à la bien-pensance afin de nous sentir insérés dans le camp du « bien » et flatter notre instinct grégaire. Soyons honnêtes, pour une fois ça ferait du bien, et en ouvrant notre esprit nous trouverions, peut-être, de bonnes solutions à nos difficultés : le 5 décembre 2019, jour de grève, il a été constaté que les villes étaient respirables. Il n’y avait pas de circulation, pas de cohue, c’était un plaisir de se balader dans les rues, comme beaucoup d’internautes l’ont écrit. Faudrait-il donc instaurer une journée de grève obligatoire ??? Ah oui, bien sûr, les industriels perdraient de l’argent, les employés une journée de salaire (mais cela revient peut-être moins cher que d’être « flasher » pour excès de vitesse sur le long parcours maison/boulot, moins cher qu’une journée chez la nounou…) donc tout le monde serait à égalité et nos narines seraient les premières à nous remercier.
De toute façon, on nous a déjà prévenus, « sauver » la planète ne se fera pas sans payer, des taxes bien sûr, alors pourquoi pas cette journée chômée qui serait immédiatement efficace…