« C’est bien de faire des annonces mais je le sens autour de moi, c’est prêt à redémarrer, à exploser, à tout bloquer et interpeller le Gouvernement, nous appelons l’exécutif à agir rapidement pour rendre le métier de nouveau attractif. Plus de la moitié des éleveurs ont plus de 50 ans. Il va falloir renouveler la profession, mais c’est presque déjà trop tard », dit un agriculteur au micro d’Europe 1.
Personne n’est dupe et tout le monde sait que le pouvoir, malgré des manœuvres de retardement, n’a pas l’intention de protéger les petits agriculteurs. Monsieur Lemaire lui-même expliquait sur une autre antenne, au moment de l’ouverture du Salon, qu’il fallait en finir avec les petites fermes familiales, qu’il fallait produire à grand rendement pour exporter. C’est fini « Martine à la ferme ! » s’exclama-t-il avec la finesse qui le caractérise.
Autrement dit, ceux qui sont le plus largement représentés à la coordination rurale, les bonnets jaunes, ceux qui essaient de maintenir leur outil de travail hors de l’eau, et qui sont écrasés par les contrôles et les contraintes administratives doivent comprendre qu’on leur dit adieu, on n’a plus besoin de vous car vous représentez l’ancien monde.
L’Action française soutien ces agriculteurs-là, ceux qui assurent la qualité des produits et la souveraineté alimentaire de la France et ce faisant nous protègent. Il faudra sortir de l’Europe, car c’est de Bruxelles que partent les décisions hostiles à l’agriculture française servilement exécutées par un chef d’État et un Gouvernement qui pensent que la notion même de France est ringarde.