Notre ami Michel Michel, bien connu des milieux de l’Action française et traditionnels, sociologue de son état, universitaire et chercheur, qui s’est spécialisé par goût et par vocation singulière dans la sociologie et la psychologie politiques, s’est intéressé parallèlement à la sociologie religieuse et, plus particulièrement, à l’évolution du catholicisme.
Comment d’ailleurs séparer politique et religion, s’il convient bien évidemment de les distinguer ? L’une retentit sur l’autre et réciproquement. Depuis toujours.
La modernité laïque, qui érige la laïcité comme un dogme, n’y échappe pas. La politique, sous les auspices de cette modernité, est devenue ainsi une religion qui enfante morale, commandements et dogmes aux contenus absolus ; et la religion pareillement est devenue, quant à elle, une politique avec des objectifs de transformation du monde et d’adaptation au monde.
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