Guy Adain
Il l’a dit : le Roi rêvé n’est pas chez la perfide Albion, ni dans les brumes du Nord, encore moins dans l’Arène…
Les royaumes d’opérettes ne sauraient nous satisfaire, Louis XVI a perdu la tête en n’étant pas assez Roi !
Oui, il l’a dit, lui Antoine de Crémiers, lors de sa conférence du 12 avril 2024 à Aix-en-Provence. Il espère « Grand, Haut, Royal », il ose « de Droit Divin » même !
Et c’est heureux ; que ferions-nous, nous, Impossibles Français, d’un Roi d’opérette aussi superficiel qu’un Président ?
Mais souhaiter un Roi « de Droit Divin », il fallait l’oser !
Personne dans l’assistance n’a semblé réagir à cette énormité.
En 2024, dans notre République laïcarde, athée et intolérante, oser le « Droit Divin », faut le faire ! Je n’en suis pas revenu ! N’étant même pas sûr que ces propos séditieux méritant l’anathème, ne soient passibles de poursuites pénales…
Certes, dans « Droit Divin », il y a Droit, et, ça, les sans-culottes connaissent : droits de l’homme, du citoyen, de l’animal, des plantes, des migrants et même des femmes…
Pour Divin, c’est plus compliqué.
La seule intelligence disponible pour les Jacobines et Jacobins n’est qu’artificielle !
Les pauvres !
Alors comprendre des sentiments tels que : Bonté divine, divine providence, miséricorde ou grâce divine, monarchie de droit divin… ne peut plus exister au pays qui souhaite marcher sur la tête et commence par couper la tête de son Roi !
Alors, merci Monsieur notre conférencier, d’avoir le sentiment du divin et de nous faire espérer un Roi de Droit Divin !
Nous laisserons dans les coulisses du Théâtre français les défroques des rois d’opérette et choisirons le pourpoint royal digne d’un Roi de Droit Divin !