Par Guilhem de Tarlé
À l’affiche : La Promesse verte
Un film français d’Édouard Bergeon, avec Alexandra Lamy et Félix Moati (Carole Landreau et son fils Martin).
La Promesse verte… C’est quoi ?
Celle de Saint-Étienne… « Allez les Verts » ?
Celle de l’Islam ?
Celle des Écolos ?
Ou encore la vertu théologale de l’Espérance ?
En tout cas, la Promesse d’un bon film malgré un début… « un mois avant »… un peu laborieux
Nous avions beaucoup aimé en 2019 un précédent long-métrage de ce réalisateur, Au nom de la terre, qui raconte le drame de l’industrialisation de l’agriculture et rend hommage à son fermier de père qui s’est suicidé. De même, on dit que cette Promesse verte est un hommage rendu à sa mère. Alexandra Lamy raconte que Martin Landreau « veut sauver la planète, tandis que Carole veut sauver son fils ».
Cette réalisation dénonce la déforestation dont sont coupables les lobbies industriels avec la complicité et la corruption des gouvernements, des politiques et des élites, et le massacre des autochtones qui défendent leurs terres. En l’occurrence, il s’agit de la fabrication et de l’importation d’huile de palme et de la concurrence déloyale faite aux agriculteurs français.
Ces « artivistes », comme ils se désignent nous demandent de participer à ce combat légitime en étant des « consoma’cteurs ». Ils ont, sur ce point, évidemment raison, mais ils me font sourire – jaune – quand je pense que ce sont les mêmes qui nous injuriaient quand nous défendions la « Préférence nationale ». Le Pen – le père – ne disait-il pas « consommons français ce qui est produit par des Français » ?
Cette Promesse est aussi une charge contre le gouvernement indonésien, dont je ne sais rien mais que j’approuve, à l’image de la dame derrière son bar, quand il pratique contre la drogue, ses trafiquants et ses revendeurs, une lutte sans merci. Sans doute ceci explique cela.