La Nouvelle-Calédonie est de nouveau livrée à un déchaînement de violence qui a fait plusieurs morts dont, déjà, deux gendarmes. Voici le témoignage d’un habitant membre de l’Alliance Champlain (Nouméa) :
« Nous vivons des moments éprouvants.
Des événements difficiles à vivre se sont déroulés au cours des derniers jours. Des hordes de jeunes, de 10 à 20 ans à peine, alcoolisées et ‘cannabisées’, commanditées par des leaders indépendantistes ont brûlé et pillé à tout va. La raison politique est un élargissement du corps électoral étendu à dix ans de résidence ; il faut savoir qu’actuellement ce corps électoral est gelé depuis 1998, soit 26 ans. Il n’était pas envisageable qu’il le soit éternellement. Les indépendantistes s’y opposent absolument car ils perdraient définitivement le contrôle du pays vu que les Kanaks ne représentent que 41% de la population. Le gouvernement actuel est indépendantiste par le jeu d’alliances contre nature.
Le calme revient progressivement avec l’état d’urgence. Mais il y a de nombreuses conséquences pour le vivre ensemble. Les dégâts sont incommensurables. Nous avons passé plusieurs nuits à protéger notre quartier avec des barrages de fortune dans les rues l’avoisinant ce qui a permis de limiter les conséquences. On était plusieurs centaines de personnes à se relayer 24 heures sur 24.
Voilà ce que je peux dire. Je suis épuisé par ces derniers jours. »
Le chef de l’État, ici comme ailleurs, obsédé par la soumission de la France à Bruxelles où se dessine le gouvernement du nouvel empire, est impuissant devant une situation prévisible.
Nous condamnons, bien sûr, cette violence, mais aussi l’incapacité d’un État qui ne croit pas en la France comme nation souveraine et qui gère les situations critiques qu’il génère lui-même par une politique hésitante et au doigt mouillé. Nous réaffirmons également la souveraineté de la France sur ce territoire qui a choisi par trois fois de rester dans son giron.
Reprenons le contrôle !