Par Philippe Germain
Nouvelle-Calédonie, retour du politique
Avec les émeutes de Nouméa sur la grande île de notre France du bout du monde, au milieu de l’Océan Pacifique Sud, la politique s’est brusquement invitée alors que le théâtre de marionnettes des élections parlementaires européennes battait son plein.
L’État républicain s’est pitoyablement effondré face à l’ultra-violence de jeunes émeutiers kanaks. La République a presque favorisé l’auto-défense des quartiers caldoches, métropolitains, mélanésiens loyalistes, wallisiens, polynésiens. Puis, comme toujours lorsque son impuissance est totale, la République a appelé l’Armée française à la rescousse, ici le régiment d’infanterie de marine du Pacifique. Non pour protéger les familles en situation de danger mais pour sécuriser l’aéroport de Nouméa. C’est flagrant : la Ve République est à la rue.
Tout comme son oligarchie technocratique qui a brillé par son absence de réactivité. Là c’est sérieux et il ne suffit plus d’agiter les valeurs de la République, les droits de l’Homme, la laïcité et d’affirmer que la piste d’extrême-droite n’est pas écartée. Finalement, le président de la République se sera déplacé pour ne rien faire, ses yeux hallucinés du lapin pris dans les phares du véhicule « Retour du politique d’abord ». Voilà l’efficacité du pays légal républicain. La France mérite mieux que la technocratie.
Remarquons que la France n’a pas bénéficié du moindre soutien de l’Europe, pourtant censée nous protéger des appétits des Empires américain, russe et chinois. Pipeaux et clarinettes, l’Europe ne défend pas les intérêts de la France. Cela se saurait, la preuve par Nouméa.
Tout ça, pleurniche le ministre de l’Intérieur et des Outre-mer, c’est la faute à l’ingérence de l’Azerbaïdjan. Pourquoi pas ? D’ailleurs cette ingérence étrangère est bien connue comme le prouvaient les travaux de la « Commission d’enquête sénatoriale sur les politiques publiques face aux opérations d’influences étrangères ». Mais… que l’État républicain n’a-t-il rien fait ? En réalité, nous le savons, la République est impuissante à défendre la France de ses ennemis extérieurs, comme de ses ennemis intérieurs, au service d’une puissance étrangère d’ailleurs. Ici, le clan des « Ë » du FLNKS au service tant de l’Azerbaïdjan que de la Chine prédatrice du nickel, mais aussi de l’Australie et de la Nouvelle-Zélande suivant les époques. Une chose est certaine, cette ingérence est quasi officielle depuis la manifestation indépendantiste du 28 mars dernier, où des drapeaux azéris et une banderole « Poutine, bienvenue en Kanaky » étaient visibles.
Il serait bon que ces émeutes de Nouméa permettent de désaliéner les Français patriotes de « l’Europe puissance » qui pousse toujours à la conquête de l’Est. Aujourd’hui l’Ukraine et demain la Crimée. Non, l’intérêt de la France, de la plus grande France, n’est pas vers l’Est mais dans son Outre-mer constituant le second domaine maritime après celui des États-Unis d’Amérique et aussi dans son espace francophone, malheureusement très mal, voire pas du tout exploité.
France d’abord ! Intégrité nationale d’abord, unité d’abord, telle a toujours été la ligne politique de l’Action française sur l’Outre-mer.
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