Il est bon de converser avec ses aïeux. Toutes les civilisations ont vécu de cette piété, essentielle et existentielle.
La vie en dépend, les mœurs, les cités, les nations. Nous ne dialoguons plus avec nos morts, nous ne comprenons même plus notre passé, notre histoire ; les commémorations officielles ne servent plus qu’à exprimer au nom des morts les tristes paralogismes que la pensée officielle édicte comme maximes du moment. Il n’y a pas à s’étonner de l’effondrement du moral et du mental des Français. Conséquence logique inéluctable.
Notre ami Jacques Trémolet de Villers, que notre public connaît bien, qu’il écoute et lit avec plaisir, ne pense qu’à remédier à cette carence mortelle, à cette méconnaissance de ce qui constitue notre héritage spirituel, la leçon de la sagesse des siècles. Et, surtout, quand il s’agit de nous, les Français de France, qu’un régime absurde et malfaisant veut systématiquement couper de toute notre histoire pour nous transformer en hilotes, disponibles pour tous les schémas insensés d’une technocratie sans âme et pour qui la France n’existe plus. Sinon dans leur fantasme de République.
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