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Le roi est mort, vive le roi !

Guy Adain

Le roi est mort, vive le roi ! On connaissait cet adage ; on pourrait y ajouter aujourd’hui : la France est morte, vive la France !

Bien malheureusement nous ne sommes pas sûrs que les adeptes de la… Renaissance, croque-morts en titre, soient à même de ressusciter la France ! Nous pouvons même affirmer qu’ils ne pensent qu’à lui offrir un bel enterrement ! Sa place est prête dans le caveau européen ; le maître de cérémonie funéraire nous assurera de belles obsèques : drapeau bleu, ciel étoilé… Et l’engagement « à se réveiller face aux vents mauvais ! » (Sic)

La Douce France ne sera plus qu’un beau souvenir ! La Douce France n’existe plus, c’était hier, elle était… royale !

Ces visions dantesques, sont celles des yeux morts ! Quant à nous, nous pour qui « l’essentiel est invisible pour les yeux, nous qui ne voyons qu’avec le cœur ! », une autre France reste bien vivante et immortelle : La France d’en-bas ! Celle du Peuple, celle de ceux qui ne travaillent pas au 25e étage de la Tour Europe à la Défense, celle de ceux qui n’ont qu’une intelligence naturelle, celle des gens de France, celle des Français très moyens. Cette France-là, elle est dans nos cœurs et dans nos tripes ! Gare à ceux qui voudraient y toucher… Et comme dit un humoriste, « y’en a qui ont essayé, ils ont eu des problèmes ! »

Les Français sont parfois des moutons, mais ils peuvent devenir des moutons enragés, des moutons aux réactions exceptionnelles, des moutons à cinq pattes ! Ils ont même une fois mangé leur berger !

Dieu veuille que nous ne revoyions pas ça !

Nous sommes en « soi-disant démocratie », où la majorité devrait avoir la parole,mais en France aujourd’hui ce sont les minorités qui commandent, des minorités dominantes et agissantes. Dans tous les domaines, les minorités font la loi et « ostracisent tout penseur autrement ».

Paradoxalement le bon sens populaire est déclaré populiste et mis au ban de la société. Et pourtant… L’heure du bon berger approche avec sa musette pleine de bon sens populaire et l’envie de servir ! Et non de se servir !

Il suffirait que le peuple de France aille chercher le bon berger et lui confie le troupeau pour écarter les moutons noirs et le mauvais berger. Le Bon Berger, il existe, il est là ! N’ayons pas peur de le nommer, c’est Jean de France, Comte de Paris !

Alors nous pourrons murmurer : la France est morte… et claironner hardiment : vive la France !