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Combat royaliste 26

Action française et droit du sang

Par Philippe Germain

Les émeutes de kanak surchauffés au « racisme anti-blanc » ont produit une démonstration inattendue. Républicanosceptique d’abord car l’« ordre républicain » se réduisit à l’autodéfense armée de la communauté caldoche, suppléant l’incapacité du pays légal tétanisé. Eurosceptique ensuite devant le silence d’une Europe réputée apte à protéger de l’Empire chinois, car la Chine est un ennemi extérieur, prédateur de notre outre-mer du Pacifique. Elle s’est inféodé la communauté de kanak soudés par le ressentiment et au « code » peu lié à la tradition historique française.

Le centre du monde n’est plus l’Atlantique, ni l’Europe à la ramasse. C’est dans le Pacifique que s’ordonnent désormais les grandes puissances. L’ingérence chinoise pose la question de l’avenir géostratégique de la France. Sera-t-il continental euro-Otanisé ou ultramarin bénéficiant du monde francophone ? La France utilisera-t-elle sa force navale de premier rang et son deuxième domaine maritime pour retrouver sa grandeur, sa gloire et son renom d’Ancien Régime ?

En conséquence, voyons la position de l’école d’AF – attachée à l’intégrité nationale outre-mer – sur la modification constitutionnelle de dégel du droit du sol en Nouvelle-Calédonie et sur l’alternative lepéniste d’un statu quo pour organiser dans quarante ans un référendum d’autodétermination.

Le référendum étant l’argument politique principal des populistes, il est logique pour Marine Le Pen d’en réclamer l’usage. Mais il y a déjà eu ceux de 1987, 1988, 2018, 2021 et 2022, tous hostiles à l’indépendance. Pire, Le Pen discrédite le principe même du referendum en accréditant la thèse indépendantiste du manque de légitimité du dernier de 2022. Elle cautionne involontairement le dérisoire argument de décolonisation et relance l’archaïque thèse du droit des peuples à disposer d’eux-mêmes. Voilà qui est irrecevable pour un nationaliste intégral.

De plus, la proposition lepéniste maintiendrait pour quarante ans l’accord de Nouméa, signé en 1998 par des personnes auto-désignées (Jean-Marie Tjibaou et Jacques Lafleur) et non par des autorités constitutionnelles de l’État. Ses articles du titre XIII, dictés par 341 chefs de tribus et 2 400 chefs de clans, sont très loin des bases internationales des référendums d’auto-détermination. Ceci dit les canaques tiennent la position de Maurras de 1912 : « Notre sol est approprié depuis vingt siècles par les races dont le sang coule dans nos veines ». L’accord de Nouméa gèle (terme officiel) donc le droit du sol, jus soli, au profit de la minorité (40%) canaque et prive du droit de vote des Chinois et métropolitains installés après 1998. Oui, en Nouvelle-Calédonie le droit du sang, de la lignée, le jus sanguinis remplace le droit du sol. Pourquoi uniquement en Nouvelle-Calédonie ?

Involontairement, ces émeutes sont une opportunité pour étendre le droit du sang à tous nos territoires métropolitains, départements et régions d’Outre-Mer et communautés d’Outre-Mer. Jus sanguinis pour tous, afin que soit Français celui qui naît de parents Français. Il faut reprendre la demande de 1987 du député et juriste maurrassien Georges-Paul Wagner de révision du Code de la nationalité refondu en 1973 par le lobby immigrationniste pour donner le droit de vote aux étrangers.

En revanche, pour les nationalistes intégraux, il est impensable de demander à 180 640 Néo-Calédoniens de voter pour exclure, ou non, la France et ses 67 millions d’habitants de l’espace Pacifique. La France ne peut abandonner un morceau de son héritage. Alors plus qu’un nouveau referendum, il faut que l’État français règle le fléau du racisme anti-blanc, exacerbé par l’Azerbaïdjan à la satisfaction d’une Russie dangereusement chatouillée par Macron mais au service de l’intérêt chinois. La République en est bien incapable.

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