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Kylian Mbappé élève le débat

Par Olivier Perceval, secrétaire général

Le très jeune multimillionnaire du ballon rond appelle à soutenir Macron. Le même s’était déjà signalé dans son propos contre la police après la mort de « l’ange » Nahel, mineur récidiviste tentant de forcer un contrôle routier après un dangereux rodéo.

Attal, Dupont-Moretti et les ténors du bloc centriste se félicitent de cette prise de position, si objective et si opportune, et passent volontiers l’éponge sur l’accusation directe de la police, broutille insignifiante pour ces représentants de l’État alors en exercice. On savait que les élites en péril feraient donner les bataillons sportifs et culturels (enfin version show-biz), relayés bruyamment par la presse appointée pour faire barrage à la « bête immonde au ventre toujours fécond ».

La comédie politico-médiatique qui se déroule devant les yeux hallucinés et incrédules des électeurs français dans le but de les culpabiliser pourrait bien faire un flop. En effet, les pantins courageux qui défendent les idées courantes, celles dont Barbey d’Aurevilly disait qu’il « les laisse courir », fort répandues dans la « jet-set » des artistes « engagés », comprenons les adeptes de la gauche écervelée, ont perdu de leur superbe et de de leur crédibilité, depuis si longtemps qu’ils font la morale au peuple tout en gardant une distance respectable. Nous ne pouvons nous empêcher de penser au sketch des Inconnus « Ils sont vraiment très, très méchants ».

Tout cela fait partie du théâtre d’ombre républicain. Et la République, incapable de juguler la crise dont elle est la principale cause, l’alimente au contraire par des agitations à grand tapage de ce type, jetant de l’huile sur le feu, comme si pousser l’extrême-gauche et les racailles dans la rue ne suffisait pas. Il y aura des affrontements, de la casse vraisemblablement, mais on voit bien que les partisans de la déconstruction eux-mêmes n’y croient pas, n’y croient plus.

Il y a trois blocs en présence :

  • la gauche et l’extrême-gauche ensemble qui détestent la France,
  • le centre macroniste qui veut dissoudre la France dans l’Europe,
  • le bloc national, qui regroupe les patriotes, avance sous les horions hystériques des deux autres et devrait, s’il reste uni, l’emporter.

C’est celui-ci qui fait l’objet de notre choix, même si notre soutien sera toujours critique, notamment sur la tendance atlantiste qui semble se dessiner à sa tête. C’est le système républicain, jacobin, technocratique et médiatique qui le veut avec, en arrière-plan, la grosse commission d’Ursula von der Leyen.

L’indépendance réelle de la nation ne peut s’exercer que dans un cadre royal, nous aurons l’occasion d’y revenir.