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Combat royaliste 28

Les racismes républicains

Par Philippe Germain

Le haineux « racisme anti-blanc » des émeutiers kanak n’est pas un racisme biologique mais une xénophobie doublée d’un racisme culturel valorisant les cultures mélanésiennes et dépréciant la française. De son côté, malgré ses déclarations antiracistes, la République est incapable d’éradiquer ce racisme anti-blanc car elle patauge elle-même dans différentes formes de racismes.

L’origine de la 1ère République est un racisme culturel se voulant émancipateur. C’est le pamphlet Qu’est-ce que le Tiers-État ? dans lequel Emmanuel Sieyès reprend l’opposition des « deux races » avec leurs cultures. Celle du « peuple » d’origine gallo-romaine qui doit « prendre la place qui lui est due » et renvoyer « dans les forêts de la Franconie toutes ces familles… issues de la race des nobles francs ». Avec l’abbé Grégoire, le racisme culturel devient oppresseur par son refus au sein de la société républicaine du particularisme, noble bien entendu mais aussi basque, breton, provençal et juif. Ces communautés sont émancipées juridiquement mais démunies politiquement, donc sans capacité de défense identitaire. Puis, en 1885, Jules Ferry affirme au titre de l’indépassable culture des Lumières que « les races supérieures ont un droit vis-à-vis des races inférieures » et Léon Blum confirme, en 1925, « le devoir des races supérieures d’attirer à elles celles qui ne sont pas parvenues au même degré de culture ». Aujourd’hui, la plupart des Kanak veut conserver au sein de la communauté française ses mœurs, ses traditions et son identité. La France doit donc renoncer à ce racisme non dit considérant la culture des valeurs de la République comme seule convenable. Mais voilà, le racisme culturel néo-jacobin, d’inspiration assimilationniste, soutient que les institutions basées sur la Raison sont universellement applicables. Un peuple attaché aux clans participe donc, par la magie de la laïcité, aux bienfaits des Lumières. Circulez, il n’y a plus rien à voir.

La République cache son racisme biologique, que Charles Maurras nomma « de peau ». Celui des 109 Canaques exhibés à l’exposition coloniale de 1931 et en Allemagne. Ce que l’Action française dénonça comme un « scandale républicain ». Rappelons que l’anthropologie utilisant la science des races avait soutenu le combat de la République laïque, progressiste et anticléricale. D’abord, face au monogénisme défendant l’unité de l’espèce humaine en accord avec les écrits bibliques, s’opposèrent les polygénistes libres penseurs, fervents militants républicains. Ensuite, l’anthropologie raciale devint l’idéologie racialiste de la « colonisation scientifique » au service de l’expansionnisme républicain. En contrepartie, la IIIe République soutint les raciologues de la Société d’anthropologie (Paul Broca), à la pensée construite sur l’évolutionnisme philosophique des Lumières, le transformisme (Lamarck, Darwin) et l’idéologie coloniale républicaine (Hugo, Leroy-Beaulieu, Ferry). C’est dans La Revue d’anthropologie que Georges Vacher de Lapouge présenta la lutte des races comme moteur de l’histoire et proposa le mot « eugénique » pour l’amélioration de la race. Ce racisme biologico-eugéniste républicain s’affiche aujourd’hui transhumaniste, incarné par l’ancien secrétaire national de Démocratie libérale, Laurent Alexandre.

Sous les IVe et Ve Républiques, le racisme de colonisation scientifique suscita chez les démocrates le racisme anticolonial tiers-mondiste, d’inspiration xénophobe (peur de l’étranger). Si les Antillais Aimé Césaire et Frantz Fanon mirent l’accent sur le processus de domination, la notion « d’espèces » fut introduite en 1961 : « La décolonisation est très simplement le remplacement d’une espèce d’hommes par une autre espèce d’hommes. Sans transition, il y a substitution totale, complète, absolue ». Avec le « remplacement », de la xénophobie, Fanon passait subrepticement au racisme exterminateur, prenant racine dans la terreur de 1793 car « pour le colonisé, la vie ne peut surgir que du cadavre en décomposition du colon ». En 2005, avec le Mouvement des Indigènes de la République, le racisme décolonial recourant aux catégories raciales de blancs et de « racisés » départage les hommes selon leur couleur de peau. La porte-parole franco-algérienne, Houria Bouteldja, inverse le sens du ‘racialisme’ au nom de l’antiracisme. Les Blancs sont en position de dominés, pour des fautes ancestrales qu’ils doivent expier auprès des « racisés ». Élément nouveau, ce racisme victimaire contre les dominations coloniales dénonce avec violence le « sionisme » (nouvelle figure euphémisée du juif). Les dominations « blanche » et sioniste deviennent les seules dominations raciales reconnues, donc le racisme anti-Blancs ne peut exister. Fermez le ban !

Bien embarrassé par ses racismes, le politiquement correct républicain les renomme : racisme biologique/transhumanisme, racisme culturel/assimilation et racisme décolonial/antisionisme. Cette contrebande idéologique handicape la République face au racisme anti-blanc qui se diffuse en Nouvelle-Calédonie.

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