Si, au lendemain du 1er tour des élections législatives, le danger d’une victoire de l’alliance de la gauche et de l’extrême-gauche semble écarté, pour autant rien n’est joué pour le bloc national. Le Nouveau Front populaire, héritier de la NUPES, a déjà annoncé venir au secours de la Macronie comme en 2017 et en 2022, au nom d’un front républicain auquel les candidats de l’ancienne majorité présidentielle ont annoncé participer, il est vrai avec des nuances qui reflètent une gêne certaine. Quant à ce qu’il reste de LR, aucune consigne n’a été officiellement donnée.
Le danger est que le second tour ne permette pas de dégager une majorité claire au bénéfice du bloc national : ce serait alors la possibilité pour Emmanuel Macron de poursuivre, au gré de majorités de circonstance, rassemblant de LFI au centre-droit, des textes, notamment en matière européenne ou migratoire, nuisibles à l’intérêt national. Or, c’est uniquement celui-ci qui guide le choix de l’Action française.
C’est pourquoi aucune voix patriote ne doit manquer, le 7 juillet prochain, aux candidats du bloc national.