par Michel Michel
Je vous trouve bien optimiste en prêtant des idées au Rassemblement national. La direction a tout fait pour éliminer ceux qui en avaient et ressembler aux politiciens « républicains ». Certains se vantent même de ressembler à la ligne Chirac…
Ce qui me fait opter pour un vote en leur faveur dimanche prochain (et j’ai l’impression que je ne suis pas le seul), c’est précisément l’hystérie de l’ensemble de la classe politique déconsidérée pour « faire barrage » au croque-mitaine.
J’essaye de me persuader que le pays légal n’a pas complétement tort et que s’il déploie tant de moyens et tant de haine contre des candidats qui font tout pour leur ressembler, c’est que, effectivement, le pays réel en révolte se reconnaît quand même dans Marine et Jordan.
Je considère avec ironie les « révolutionnaires » de posture, LFI, antifas et autres trotskystes qui appellent à voter pour les macronistes, authentiques fondés de pouvoir du « Grand capital et pour les « socio-traîtres » du PS, pour protéger d’un bien faible danger populiste, un système qu’ils prétendent vouloir abattre. La momie de Lénine rigolerait certainement de ces chiens de garde du régime.
Les fantasmes de l’anti-fascisme et de l’anti-racisme sont devenus le dernier rempart contre le dégagisme qui fait la quasi-unanimité dans la population. D’ailleurs, la caste des politiciens aurait bien du mal à mobiliser d’autres arguments puisqu’en dehors du partage des fromages institutionnels, ils sont divisés sur tout.