Guy Adain
Les castors effrontés… dont la devise tartarinesque est : « Les grands, je les casse ; les petits, je les tords ! »
Les castors, donc, sont les champions de l’édification des barrages républicains ! Ils sont obstructionnistes par principe, professionnels de l’insulte et de l’invective ! Ils me font penser au conte de Charles Perrault dans lequel deux sœurssont contraintes de laisser voir leur vraie nature… : de la bouche de l’une jailliront des perles et des diamants, de celle de l’autre des vipères et des crapauds seront vomis !
C’est le spectacle donné par « l’Affront populaire » !
Haine et hargne… des Sous-Français ont osé voter hors des sentiers battus par la gauche !
Aujourd’hui, il faut s’allier pour faire barrage ! Près de onze millions de Français nauséabonds risquent de bousculer le camp des castors ! Alors, il faut reconstruire le barrage d’Assouan, le bien nommé !
C’est l’alliance du Capital et du Trotskisme !
Le montreur d’ours et sa bête !
Le couple, dresseur-bête, fonctionne bien et devrait amuser la galerie, c’est-à-dire nous, le Peuple des Spectateurs ! Ils sont aussi carpe et lapin, on ne sait qui des deux est le maître ? Ils s’entendent comme larrons en foire, l’un est le Capital de l’autre.
Quant à nous, Populo ignare, on assiste à ce spectacle truqué en attendant que l’on nous flétrisse, que l’on nous marque au fer rouge à l’épaule d’une rose aux épines !
Ensemble, le capitalisme sauvage, soutenu par la force exécutoire du bolchévisme, les voilà près de réinstaurer la Terreur !
Et nous, les Onze Millions, nous laisserions faire ça ?