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L’Histoire et les « valeurs de la République »

Le Bernard Antony que nous aimons

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Par Bernard Antony

Notre époque aura été celle de l’abomination du pogrom du 7 octobre perpétré par le Hamas mais, en France, l’antisémitisme a été, dès le XVIIIe siècle – mais qui le sait ? –, une valeur spécifique de la République principalement portée par l’extrême-gauche et la gauche des Blanqui et autres communards, des Toussenel, des Auguste Chirac et d’un Proudhon et de biens d’autres. Quant à Jaurès, ne fut-il pas très longtemps admirateur d’un Voltaire, ce dernier plus antisémite encore qu’anti-chrétien, ce qui n’est pas peu dire !

Valeur, vraiment, de la République que cette curieuse démocratie dans laquelle, au lendemain des victoires électorales de la droite, surgissent toujours les menaces terroristes d’un troisième tour dans la rue ?

Valeur de la République, sérieusement, que cet énorme mensonge indéfiniment martelé dans les médias qui aurait été celle d’un « Front national créé par d’anciens SS » (sic). Nous, nous y avons connu, aimé, côtoyé quelques-uns des plus éminents héros de la guerre et de la résistance. Comme si, en effet, les premiers résistants, dès 1940, n’avait pas été à 90% des hommes de droite, à l’inverse d’un Parti communiste français ayant, sans attendre, glorifié le Pacte germano-soviétique du 23 août 1939. Faisons donc ici d’abord mémoire de notre cher Jean-Baptiste Biaggi, puisque ce grand héros corse de la guerre et de la résistance, que nous avons connu comme conseiller national du Front national, fut le premier président d’honneur de Chrétienté-Solidarité. Citons ensuite notre merveilleux ami au Parlement européen, le légendaire Michel de Camaret, compagnon de la Libération, héros de maints combats en Normandie avant même le débarquement du 6 juin, titulaire des plus prestigieuses décorations de la France Libre mais aussi des armées alliées. Et citons sans plus attendre le premier héros de la résistance française, fusillé par les nazis, le lieutenant de vaisseau Honoré d’Estienne d’Orves, catholique et royaliste. C’est encore grâce au Front national que nous pûmes rencontrer l’aviateur légendaire de la France Libre, Pierre Clostermann, qui fut un des orateurs prestigieux de notre journée du 9 novembre 1997, à Paris, consacrée au cas emblématique du traître communiste Georges Boudarel, tortionnaire de prisonniers français dans un camp du Việt Minh en Indochine, journée exemplaire de ce qu’aurait dû être, selon nous, le procès international des crimes contre l’humanité perpétrés par les régimes communistes. Non pas exactement comme certains l’ont appelé un « Nuremberg du communisme », car Nuremberg fut entaché du fait qu’il y avait des assassins staliniens pour juger des assassins nazis…

Rien qu’à la lumière de ce qui précède, on peut juger de l’immense ignominie des dirigeants macroniens et de ceux du Nouveau Front populaire se targuant d’héroïcité antifasciste.

Nous, dans notre droite nationale, nous avons encore connu notamment le légendaire colonel Rémy, catholique et royaliste, créateur de la confrérie Notre-Dame, personnalité de la France Libre, compagnon de la Libération. À ce dernier, le général De Gaulle confiait d’ailleurs en 1947 le propos suivant : « Il faut que la France ait toujours deux cordes à son arc. En juin 1940, il lui fallait la corde Pétain, aussi bien que la corde De Gaulle ». Nous pourrions encore évoquer le général de Bénouville, grand résistant, extraordinaire personnage, proche de François Mitterrand mais aussi de Marcel Dassault et de Jean-Marie Le Pen. Citons enfin, ici, car il nous faudrait des pages et des pages pour évoquer ne serait-ce que tous les grands héros qu’il nous a été donné de rencontrer et d’admirer, l’extraordinaire écrivain de grande plume, Jacques Perret, héros de la guerre face aux Allemands en barrant longtemps à une de leur colonne la traversée d’un pont de Saumur.

Terminons cette trop brève évocation de la vérité de la résistance patriotique en faisant mémoire de notre ami l’ambassadeur de France, Albert Chambon, président de l’association des rescapés de Buchenwald, également président d’honneur de l’AGRIF. Et, enfin, le docteur Jean-Jacques Plat, conseiller municipal du Front national à Castres, qui avait été, très jeune, accepté dans les SAS du colonel Stirling en Angleterre, ayant été ainsi l’un des tous premiers à sauter sur la Normandie la veille du débarquement. Titulaire des plus prestigieuses décorations, le cher docteur bougonnait quand on lui demandait d’évoquer une conduite héroïque qu’il se contentait de qualifier de normale.

Il nous faut maintenant rappeler ici ce que l’on ne raconte pas, ou si rarement, aux téléspectateurs et auditeurs des chaînes de France-Télévision et de Radio-France, à savoir que les deux plus grands partis en France de la collaboration avec l’Allemagne, eurent pour chefs des hommes de gauche et d’extrême-gauche. Il nous suffit de citer ici un Jacques Doriot, ancien numéro deux du Parti communiste, fondateur et dirigeant du PPF (Parti Populaire Français) et un Marcel Déat, ancien dirigeant du Parti socialiste et chef du RNP (Rassemblement National Populaire) [….].