Si j’ai bien compris ce qu’on m’explique depuis quelques décennies et singulièrement depuis quelques semaines, est républicain ce qui n’est ni français ni commun.
Ce n’est pas un quarteron de fanatiques réactionnaires séditieux (pour reprendre les mots d’un orfèvre en républicaneries, De Gaulle) qui me l’enseigne, c’est une horde de républicains fervents, et même exaltés, Macron en tête, ce « Président de tous les Français » qui parle de guerre civile quand 10 628 330 de ses compatriotes – pardon, ses concitoyens – votent pour le RN au premier tour des législatives ; quant aux autres, footballeurs et sociologues, acteurs et climatologues, historiens et bons à rien, ils sont légion à affirmer que les vrais républicains doivent mépriser les institutions qu’ils révéraient l’instant d’avant puisque ces institutions ne sont conçues que pour favoriser ceux qui n’aiment pas la France.
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