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Derrière le refus par la gauche radicale de serrer des mains, une stratégie de violence révolutionnaire

Lors du vote pour désigner le président de l’Assemblée nationale, certains députés de gauche ont refusé de serrer la main du benjamin de l’Assemblée nationale, le député RN Flavien Termet. Frédéric Rouvillois, auteur de « Politesse et politique », décrypte cette séquence.

Atlantico : Lors de l’élection du président de l’Assemblée nationale, le jeudi 18 juillet, de nombreux députés LFI et écologistes ont refusé de serrer la main de Flavien Termet (RN), le plus jeune député qui avait été missionné pour veiller au bon déroulé du scrutin. Le député insoumis Sébastien Delogu a même intimidé Flavien Termet en le défiant du regard. En quoi cette symbolique du refus du serrage de la main du député RN est très inquiétante sur la politesse et sur notre système démocratique ?

Frédéric Rouvillois : Cette séquence est très inquiétante pour l’idée que nous faisons nation ou que nous souhaitions une société cohérente. Cela suppose que chacune des composantes de la société soit digne de respect. La politesse repose sur le respect. Lorsque les députés LFI ont manifesté ou déclaré expressément que les représentants du RN ne sont pas respectables et n’ont pas droit à être considérés véritablement comme des êtres appartenant à la même société. Cette séquence est très inquiétante car cela renvoie dans le passé et cela laisse présager de l’avenir. 

Cela renvoie à ce que j’ai appelé l’anti politesse révolutionnaire dans mes ouvrages. Il s’agit du refus du principe même de la politesse qui est justement de respecter tout le monde. 

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