Derrière le vocable « décolonial », le « wokisme » et l’ « islamo-gauchisme », s’abritent plusieurs concepts, « théorie postcoloniale », « mouvance décoloniale », « colonialité », « indigénisme ».
Leur point commun est la mise en accusation de l’homme blanc accusé de maintenir sa domination sur les descendants des populations colonisées, sur les groupes marginalisés et sur toutes les « minorités », notamment sexuelles.
Dans une insolite alliance artificielle avec les tenants du « Genre », les LGBT et certaines fractions féministes, ce courant a en effet élargi la notion de domination blanche aux minorités sexuelles. Pour ses membres, les femmes et les homosexuels sont ainsi les éternelles victimes du patriarcat blanc hétérosexuel, comme les Noirs, les Arabes et les immigrés le sont de ces mêmes blancs colonisateurs.
Quant à l’écriture traditionnelle comme elle est le symbole de cette domination, et comme son vecteur en est la langue, produit de la culture patriarcale, il faut donc la détruire en la remplaçant par l’écriture inclusive.
La synthèse de ces trois courants se résume à une idée maîtresse : l’histoire de l’Europe est une infamie esclavagiste-coloniale et l’homme blanc en est par essence et éternellement coupable. Dans cet avatar modernisé du marxisme, la lutte des races a remplacé la lutte des classes.
La suite