Le droit du sang revient par la fenêtre
Par Philippe Germain
Dans le cadre de nos huit réflexions sur l’Outre-Mer français,et particulièrement sur les troubles de Nouvelle-Calédonie – instrumentalisés par l’Azerbaïdjan jouant le « proxy » du président russe désireux de rendre service à l’impérialisme chinois dans la zone Pacifique –, nous avons appelé un chat un chat et le « gel » du droit du sol… le droit du sang. L’Action française lui est favorable… au droit du sang, au jus sanguinis : oui, est Français celui qui naît de parents français, tout simplement.
Nous avons rappelé que tout nationaliste véritable souhaite d’ailleurs l’extension du jus sanguinis à l’ensemble de la France, Outre-Mer et métropolitaine, car nous suivons le Maurras de 1912 : « Notre sol est approprié depuis vingt siècles par les races dont le sang coule dans nos veines ».Telle est notre position dans le combat des idées pour sauver l’héritage français, notre héritage, l’intégrité territoriale de notre héritage.
Évidemment cela pouvait passer pour une simple posture intellectuelle. Ricanement au fond de la salle… ah ces royalistes, toujours hors-sol. Oui mais voilà, en politique tout désespoir est une sottise absolue et quelques semaines plus tard le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin proposait d’appliquer le droit du sang à Mayotte pour régler les problèmes de pompe aspirante migratoire. Gérald lirait-il le site officiel Actionfrancaise.net… seuls les esprits chafouins le penseront.
Ce qui est certain c’est que maintenant c’est au tour des Corses de demander l’application du droit du sang sur l’île. Là encore c’est un pur hasard. Là encore les républicains se rassurent car les Corses sont trop bonapartistes de cœur pour s’intéresser au nationalisme intégral. Quoi que… à écouter certain indépendantiste au CMRDS 2024… va savoir.
Bon, le droit du sang en Nouvelle-Calédonie, c’est rien, nous assurent les forcenés républicains. Certes, mais avec la Guyane cela fait deux fois rien, c’est déjà mieux. Et si l’on passe à la Corse cela fait trois fois rien et, là, oui effectivement, c’est un début, un tout petit début mais un début tout de même, un bon début.
Une chose est certaine, l’Action française ne mise pas sur la guerre culturelle mais sur le combat des idées pour convaincre des élites qui, un jour, auront notre destin entre les mains, un ministre de l’Intérieur, un responsable politique corse, pourquoi pas un général au train où vont les choses.
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