Analyse sociologique du royalisme
Pour un cadre d’Action français, dérouler une stratégie politique royaliste nécessite de maîtriser un certain nombre de concepts. C’est à présenter à ces concepts que la rubrique « Cellule Stratégie »s’attache en s’appuyant sur les actifs intellectuels de Charles Maurras, Pierre Debray et Michel Michel. Aujourd’hui, nous commençons par « Les trois modalités du royalisme », un actif de Michel Michel, qui comptera six rubriques. Petite mise en bouche pour commencer…
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Par Michel Michel
Les coupeurs de cheveux en quatre aiment à opposer les sensibilités qui distinguent les royalistes :
- « Es-tu royaliste ou monarchiste ? »
- « Royaliste de droite ou de gauche ? (reflet au sein du royalisme de l’idéologie dominante)… »
- « Partisan d’une monarchie féodale ou absolue ? »
- « Monarchien ou émigré ? »
- « Avec les gardes du Cardinal ou les mousquetaires du Roi ? »
Quelles belles disputes byzantines en perspective !
Et de « mon royalisme à moi », on passe vite à « mon roi à moi », (ce qui est la négation du royalisme), c’est-à-dire au « Moi-roi » (comme on dit « l’enfant-roi » pour dire qu’il est gâté).
Ces spéculations sont improductives et démobilisatrices : l’univers des motivations est indéfini, sans fin…
En revanche, une analyse sociologique pourrait distinguer trois façons d’être royaliste ; distinction utile parce que chaque modalité implique des critères d’action spécifiques.
La prochaine « Cellule Stratégie » concernera le royalisme de témoignage.