par Olivier Perceval
Une chanson, un hymne vengeur, notre hymne national qui ne tombe pas, et pour cause, sous le coup de la loi en matière d’incitation à la haine, nous dit : « Aux armes citoyens, formez vos bataillons qu’un sang impur abreuve nos sillons ».
Peut-être devrions-nous bientôt soumettre nos équipes royalistes à cette injonction républicaine, tant la violence dans notre pays atteint des sommets toujours plus élevés. L’État ne protège plus les Français.
Nous connaissons bien, à l’AF, les antifas, qui soutiennent tous les terrorismes, tous les assassins, pourvu qu’ils ne soient pas Français et qui banalisent la violence, comme si c’était une vue de l’esprit de la « fascho-sphère ».
Pourtant, l’actualité quotidienne nous montre qu’à l’instar du soldat Céféro* de l’hymne guerrier, des « chances pour la France » venus d’ailleurs égorgent nos fils et nos compagnes. Mais pour les nervis d’extrême-gauche, Parangons du « dé-colonialisme », l’évocation de cette évidence est l’expression d’un racisme systémique.
Les mêmes, descendants des sanglants « sans-culottes », s’exercent au lynchage en meute en s’assurant que leurs victimes sont au moins trois fois moins nombreuses qu’eux. Et de préférence des femmes…
Le 4 octobre dernier, l’un de ces courageux s’est livré, pour une fois tout seul, à une attaque éclair, face à une manifestation du Syndicat de la famille devant le Rectorat d’Aix-en-Provence. Il s’agissait de dénoncer les programmes scolaires « genrés » dans les manuels proposés à nos enfants. Quelques antifas étaient là pour contre-manifester, mais se tenaient à distance, se méfiant du service d’ordre discret mais efficace sécurisant la manifestation.
Et puis, tout a dégénéré. Un jeune homme, banal à souhait, a injurié une dame, mère de famille d’une cinquantaine d’années, handicapée, qui tenait un coin de la banderole sur laquelle était inscrit : «Wokisme et transidentité, laissez nos enfants tranquilles ! » Se tournant vers lui, elle lui aurait simplement demandé pourquoi il lui parlait ainsi. En guise de réponse il est venu vers elle, et son poing a frappé, avec une violence inouïe. Le diagnostic sera sans appel aux urgences : Nez cassé, plancher orbital fracturé, sinus cassés !
Puis il a tenté de s’enfuir, mais fut assez vite rattrapé par quelques jeunes gens sportifs, non sans avoir malheureusement chuté brutalement dans sa course, tandis qu’il se débattait pendant qu’on le maîtrisait.
Rendons hommage à ces jeunes gens qui ont permis ainsi à la police d’interpeller l’individu.
Cerise sur le gâteau, on apprit plus tard que ce triste personnage était un agent du rectorat. La preuve est faite désormais que le service public abrite en son sein ce qu’il y a de plus sectaire et de plus violent parmi les ennemis de notre civilisation.
Par ailleurs, on attend encore la réaction des féministes, lesquelles ne semblent pas avoir eu connaissance de cette agression d’un homme contre une femme, tant leur silence est assourdissant.
Alors, oui, peut-être faudra-t-il un jour reprendre ce refrain en le mettant en action : « Aux armes, citoyens ! ».
*« Entendez-vous dans nos campagnes mugir Céféro ce soldat »
(Illustration : « Danton à la tribune de la Convention en 1793 », gravure anonyme, 1849)