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La chronique de Philippe Schneider – La monarchie royale pour rendre à la France sa grandeur

Par Philippe Schneider

Depuis 1974, la dette augmente, grimpe et s’élève encore… Non content d’être de ceux qui ont aggravé de plus de 1 000 milliards d’euros les dettes de la France en 7 ans, les pseudos « Mozart de l’économie » – Macron et Le Maire – ont « découvert » qu’il y avait 50 milliards de déficit supplémentaires sur le budget 2024 ! Vous me direz, 50 milliards de plus ou de moins, au point où nous en sommes par la faute de nos dirigeants depuis Giscard, ce n’est qu’une « goutte d’eau » de plus. Ce qui est grave, cependant, c’est qu’ils ont volontairement caché ladite goutte pour des raisons purement électorales ! Les macronistes redoutaient une défaite encore plus importante si cela se savait !

La dette de la France est monstrueuse, plus de 110% de notre PIB, approchant les 3 300 milliards d’euros, ce qui fait que le règlement des seuls intérêts devient l’un des principaux budgets de l’État, en passe de devenir « le » principal. Nous sommes à la limite de la faillite !

L’augmentation continuelle de la dette a commencé sous la république cinquième du nom en 1974 avec Giscard. Le fait que, sous son impulsion en tant que ministre de l’Économie, une loi votée le 3 janvier 1973 obligeant l’État à payer des intérêts sur ses emprunts auprès de la Banque de France a aggravé la situation. Aujourd’hui, nous n’avons même plus de banque d’émission étant tributaires de la Banque centrale européenne. Depuis, les emprunts se font le plus souvent sur les marchés internationaux, ce qui entraîne une dépendance de plus en plus grande de notre pays. L’augmentation est très importante depuis 2017, l’année où Macron a été élu : 1 000 milliards de plus ! Certes, il y en eu une petite partie due aux décisions stupides du gouvernement lors de la « crise de la covid » mais ce n’est pas la principale. Nous ne pouvons que constater que nous avons un pouvoir qui dépense sans compter sans rien rapporter. À grands renforts de publicités, il nous a parlé de réformes pour diminuer les dépenses – comme celle des retraites qui ne règle rien tout en pénalisant beaucoup de Français – mais rien de sérieux. Ce qu’il faudrait, c’est s’attaquer déjà au mal français, mais aussi européen, qui est la bureaucratie tentaculaire qui coûte très cher et paralyse notre économie. Il faut supprimer la plus grande partie des « normes » et « règlements » et laisser libres les personnes d’agir tout en les responsabilisant à tous les niveaux, punissant sévèrement ceux qui font mal leur travail ou qui « trichent » (entreprises comme particuliers). Ceci en priorité dans nos plus grands « gouffres » financiers que sont la santé et l’enseignement ; nous pourrions les rendre plus efficaces en diminuant fortement les coûts. Et puis en réalisant une véritable décentralisation, c’est-à-dire que ce que font les collectivités ne soit pas doublé, voire triplé par des administrations dites supérieures. En somme, rendre leurs libertés aux Français. Nous savons que ce n’est pas possible dans notre régime qui, depuis la Révolution, au nom de LA liberté détruit toutes LES libertés !

Mais tout ceci ne peut se faire que dans le long terme en retrouvant un régime qui représente réellement la France, indépendant, et d’abord qui nous rende notre indépendance face au carcan européen.

À court terme, il est bien évident que le gouvernement dirigé par Michel Barnier ne peut rien faire d’important. Son projet de budget le montre : il n’a rien de sérieux concernant des économies possibles, il est toujours déficitaire et les dépenses sont même en augmentation ! Et il se base, de plus, sur des prévisions de croissance irréalisables. Il est donc probable que notre déficit sera encore plus important que celui prévu. À sa décharge, il n’a pas de majorité au Parlement et même ses partisans (?) (marcronistes et LR) sont divisés ! Il aurait pu cependant s’attaquer à quelques économies qui peuvent être faites à court terme comme la suppression de certaines subventions à des associations – en premier lieu celles qui attaquent la France avec de l’argent public –, la suppression de certains « comités d’étude », « conventions » ou autres « commissions » qui servent surtout à recaser des amis et coûtent très cher, sans parler des multiples « agences »… Mais il est vrai que cela ferait des mécontents dans le monde des politiciens ! Alors ils augmentent encore les impôts et taxes… pourtant nous sommes déjà l’un des pays les plus imposés du monde, sinon le plus imposé ! Si les impôts produisaient des richesses, nous serions le pays le plus puissant de la planète alors que nous ne faisons que régresser !

Mais, bien entendu, il ne faut pas fâcher les profiteurs du régime, donc rien de sérieux ne sera fait ! Quant au long terme : lutte contre la bureaucratie, recouvrement de notre indépendance, ce n’est même pas envisagé !

Nous verrons rapidement s’il veut au moins défendre l’intérêt de la France et des Français : il pourrait quitter le marché européen de l’énergie comme ont su le faire l’Espagne et le Portugal, opposer son veto sur l’accord de libre-échange entre l’UE et le Mercosur qui doit avoir lieu le 19 novembre. Voilà un test qui permettra de savoir si Macron et le Gouvernement Barnier veulent un petit peu défendre les intérêts du pays ! Il est probable, hélas, qu’il n’en sera rien. Pour le reste de sa politique, Barnier veut accentuer la politique dite progressiste qui consiste – avec en particulier l’euthanasie – à nous enfoncer dans la barbarie. C’est, là aussi, le système républicain qui le veut ! Nous ne pouvons que constater que le régime est à bout de souffle et que les Français ne s’y reconnaissent plus, ne faisant plus confiance aux partis politiques et aux politiciens. C’est beaucoup moins une question de personnes que de système politique. C’est la république qui détruit la France depuis son origine. Il est temps de penser à retrouver le système politique qui a fait sa grandeur : la monarchie royale.