La Ve République est-elle sauvable ?
Par Philippe Germain
La dissolution du Parlement à fait apparaître aux yeux du pays réel, la vérité depuis longtemps latente de notre lamentable situation républicaine. Citons l’industrie qui ne représente plus que 10% du produit intérieur brut, la dette de 3 000 milliards, 5 millions de chômeurs, 9 millions de pauvres, l’immigration de masse (voulue par l’Europe) génératrice d’insécurité et de drogue, Outre-Mer à feu et à sang… Et, de surcroit, la Ve République, avec son système des partis, est dans une impasse car elle ne sait plus former de majorité capable de gouverner par alternance des deux partis de la Liberté et de l’Égalité.
Alléchés par l’odeur du sang, les partis populistes (RN et LFI) s’imaginent danser sur le cadavre de la République monarchique, en survendant une VIe République. C’est le remède bidon des docteurs Diafoirus de la politique politicienne, avec saignée de proportionnelle et purge de parlementarisme.
L’Action française en reste à l’empirisme organisateur, aux lois de l’histoire et de la physique sociale. Fustel de Coulanges l’a amenée à conclure qu’il n’y a de république, véritablement gouvernante, que dotée d’une aristocratie, comme à Rome, Carthage, Venise. La Ve République ayant des féodalités mais pas d’aristocratie est donc condamnée soit à la démagogie ou alors au césarisme.
L’histoire pousse à déduire que la Ve République va chercher à évoluer, à se métamorphoser, se radicaliser.
- Le pays légal va tout faire pour l’entraîner vers une dictature euro-technocratique du contrôle social ;
- Ou bien que les féodalités médiatique, universitaire, de sexe, de race pousseront au chaos jusqu’à entraîner l’État dans l’anarchie nihiliste de la déconstruction.
Pourtant l’Action française garde espoir car si elle pense, comme Pierre Manent, que « le salut ne viendra pas de ‘l’Europe’ qui s’éclipse dès que l’urgence frappe à la porte, moins encore du peuple-humanité qui ne trouve unité et énergie que dans la haine ». En revanche, elle propose une troisième option, salvatrice celle-là, d’une nouvelle aventure capétienne, incarnée par le chef de la Maison de France, le comte de Paris Jean IV.
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