Un article court vous est aujourd’hui donné à lire mais qui, en peu de mots, montre toute l’humanité d’un roi pour son peuple, toute la grandeur d’une belle âme pour les siens… tout ce que n’est pas un chef d’État issu du suffrage universel.
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par Françoise Michel
Dimanche 3 novembre dernier, le poste de télévision diffuse les images du Premier ministre espagnol, Pedro Sánchez, déclarant face à la foule qu’il « comprend la souffrance de ceux qui ont tout perdu » ; mais il ajoute immédiatement, prudemment, « que cela ne provoque pas de violences »… On apprendra un peu plus tard qu’il a eu peur de cette foule et qu’il a dû être exfiltré.
Au même moment, le Roi Felipe VI, lui, n’est pas face à la foule, il est dans la foule, au milieu de son peuple. On crie « assassin », on lui jette de la boue au visage ainsi qu’à la reine : il ne se défile pas, il ne se met pas en colère, il écoute, il est malheureux, il essaie de consoler ceux qui l’entourent, il trouve les mots justes.
Naguère, Emmanuel Macron avait reçu une petite gifle de la part d’un individu venu participer au bain de foule organisé pour le président de la République lors d’un déplacement dans une petite ville drômoise. Le geste a valu à son auteur quatre mois de prison ferme. Le Roi d’Espagne, injurié gravement (même si les propos orduriers s’adressaient aux élus et non à lui directement), se donne malgré tout à son peuple.
Voilà toute la différence de comportement entre des politiciens et un Roi…