René de La Tour du Pin, durant toute sa vie, s’est attaché à construire une doctrine sociale visant à restaurer une manière de vivre où le citoyen reprendrait ses pouvoirs usurpés par la République. Le travail, disait-il, « n’a pas pour but la production des richesses mais la sustentation de l’homme, et la condition essentielle d’un bon régime du travail est de fournir en suffisance d’abord au travailleur, puis à toute la société, les biens utiles à la vie ». Ah Monsieur de La Tour du Pin si vous saviez…
C’est en décembre 1924, après une existence à souhaiter que l’homme décide de nouveau dans sa commune et son métier de ce qui le concerne, qu’il s’est éteint, à Lausanne.
Avec le temps, la pensée de René de La Tour du Pin s’est un peu estompée, les mentalités actuelles aidant bien en cela, mais elle n’a jamais été oubliée. Elle demeure, pour les royalistes, une référence notoire. Et, alors qu’une « libération nationale » des Français, redevenus responsables de leur destin – contre l’emprise des partis ne faisant qu’édicter des directives toujours plus insupportables, et parfois venues de Bruxelles –, devient vitale en 2024, l’Institut d’histoire des monarchies et le Groupe d’action royaliste – en partenariat avec La nouvelle Revue Universelle – proposent, à l’occasion du centenaire de sa mort, un après-midi d’hommage à René de La Tour du Pin, qui aura lieu samedi 7 décembre prochain au cours duquel interviendront, entre autres, Jean-Philippe Chauvin, Joël Broquet, Philippe Delorme et Patrice Vermeulen.
Le nombre de places est toutefois limité alors, pour de plus amples renseignements, nous vous conseillons de contacter l’un ou l’autre des organisateurs, notamment via https://www.actionroyaliste.fr/