L’Action française, avant-garde du pays réel ! En ce mois de novembre 2024, les manifestations des agriculteurs reprennent comme s’il ne s’était rien passé en début d’année. Tout simplement parce qu’au plus haut de l’État, il ne s’est effectivement rien passé. Parce que le pays légal qui gouverne oublie complètement le pays réel gouverné…
Par Ina Phisinov
Et ça continue encore et encore… Je crains que ce ne soit que le début, d’accord, d’accord…
Aujourd’hui pour la troisième fois en quinze jours nous soutenons les agriculteurs du pays d’Aix… Eh oui, visiblement les dirigeants de notre pays ont du mal à comprendre le français. C’est pourtant simple, les gens de la terre en ont assez de la bureaucratie qui les dévore ! Les travailleurs de nos campagnes en ont assez des promesses des élus ! Les maraîchers en ont assez que des technocrates, qui ne savent même pas à quoi ressemble une trémie ou un charriot, leur expliquent comment cultiver leurs champs ! Les viticulteurs en ont assez que Bruxelles fixe des quotas ! Les éleveurs en ont assez des normes qui se superposent !
- Moins de contraintes administratives dans l’agriculture.
- Moins de paperasse.
- Plus de reconnaissance de leur travail.
Le sous-préfet entendu ce jour – qui n’a pas pu faire autrement que de sortir de son bureau quand il a su que plusieurs bennes de fumier, et autres joyeusetés, avaient été vidées devant le centre des impôts fonciers et devant le centre des finances publiques – a expliqué qu’il ne fallait s’inquiéter de rien, que tout était sous contrôle et que des gens réfléchissaient en ce moment même pour satisfaire le monde agricole… Ben voyons !
En attendant, les paysans manifestent toujours, excédés… Quand seront-ils compris ? Les médias sont là, BFM, La Provence, etc. qui filment, interrogent, photographient… qui ce soir feront pleurer dans les chaumières en titrant la mort est dans le pré. Et après ?…
C’est vrai, certainement, mais si les agriculteurs étaient vraiment écoutés, les choses auraient déjà pu changer ! Si des individus compétents occupaient les bons postes et si les hommes politiques faisaient vraiment de la politique, c’est-à-dire s’occupaient vraiment des affaires de l’État, sans vouloir s’occuper des affaires de la campagne qu’ils ne connaissent pas, ou seulement pour en tirer un quelconque bénéfice (pécuniaire, foncier, électoral…), peut-être la situation pourrait-elle évoluer…