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La France ne doit pas s’abandonner au désespoir ! (2)

« L’espérance, le désespoir surmonté », Georges Bernanos.

Aujourd’hui, les vents ne sont guère favorables à la France. La démographie est, par exemple, révélatrice des difficultés françaises ou, du moins, des doutes des couples du pays : les chiffres de la natalité sont, encore, en baisse et ceux de la fécondité ne rassurent guère, avec un taux descendu à 1,62 enfants par femme en âge de procréer quand il faudrait un taux de 2,1 pour assurer un renouvellement rassurant des populations. Pourtant, si l’on en croit Le Figaro du 15 janvier dernier, selon l’enquête Vérian-UNAF (4) de 2023, « Les personnes en couple et en âge de procréer (18-44 ans) déclaraient en 2023 souhaiter dans l’idéal 2,27 enfants (…) Ce n’est donc pas faute de désir d’enfant que les naissances baissent ! (5) » Connaître et combattre les causes de cette dénatalité menaçante et dangereuse, y compris pour l’économie française (car « les bébés d’aujourd’hui sont le PIB de demain », selon la célèbre formule), est aussi un moyen d’assurer cette solidarité nationale sur laquelle reposent, par exemple, le système de retraites par répartition mais également nombre  d’emplois publics (de la santé à l’école, en passant par le sport et la défense). Une politique sociale (donc familiale) de l’État doit s’inquiéter de cette question et, sans s’introduire dans les alcôves, soutenir le désir d’enfants en lui permettant d’advenir dans de bonnes conditions, même s’il n’est pas impossible de penser que c’est aussi par le renforcement social et politique des communautés et associations de base (familles, professions, communes, et les associations afférentes) qu’un esprit et un contexte favorables à l’accueil des enfants pourront le mieux s’affirmer et se concrétiser.

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