Il n’est question que de Trump. Le voilà devenu la bête noire de tous nos médias. C’est que dans leur débilité idéologique, caractéristique d’esprits immatures et simplistes, ils tiennent leur nouveau « méchant loup ». C’est l’affreux de service qu’aucun qualificatif ne saurait suffisamment décrier, mais en même temps, si nécessaire, il est vrai, à l’existence même de leurs pensées et de leurs plumes. Bref, l’individu à exécrer en meute, à abattre médiatiquement, sinon politiquement et, pourquoi pas physiquement.
Le Pen est mort, qui, tout compte fait, n’a jamais été vraiment dangereux pour la République. Trump est là ; la gauche française a de quoi aboyer ; et, on ne sait pourquoi, la République serait en danger ! Pour tous les journalistes – ou qui se croient tels ! – qui, en France, relèvent de l’État prébendier et propagandiste, comme aussi bien de la bien-pensance officielle, publique et privée, en particulier dans ses organes patentés – inutiles de donner les titres –, il est l’incarnation du Mal absolu. Et du Mal d’autant plus redoutable qu’il est, lui, parvenu au pouvoir, au sommet de l’État le plus puissant du monde – encore aujourd’hui – et pour la deuxième fois, ce qui était, dans leurs esprits, inimaginable. Et, crime inexpiable, avec l’intention affichée de réussir tout ce qu’il n’avait pu accomplir lors de son premier mandat ! Et, de plus, il est revenu, non dans une combinaison politique aléatoire, mais doté en quelque sorte de pleins pouvoirs, tant au point de vue des structures d’État que des représentations publiques de la Fédération, avec un accord populaire largement majoritaire qui ratiboise l’adversaire. D’où la série des premiers décrets et des premières décisions.
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