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Combat royaliste 64

Impact de l’idéologie islamiste

Par Philippe Germain

En 1926, Charles Maurras annonça qu’il était impossible de douter d’un réveil de l’Islam. Sa vision est aujourd’hui largement confirmée par l’immigration qui fut de travail, puis de peuplement, puis d’asile et enfin économique. Une immigration massive… invasion (Giscard d’Estaing, 1991), grand remplacement (Zemmour, 2022), submersion (Bayrou, 2025). « La démographie c’est le destin » avait prévenu Auguste Comte et aujourd’hui le destin c’est l’islamisation d’une partie de la population.

L’islamisation se fait par les mosquées, par les associations communautaires et de plus en plus par internet. Les réseaux fréristes et salafistes y instrumentalisent les attributs symboliques comme le port du voile, du burkini, de la barbe, la nourriture halal, les prières en public, la séparation des sexes et la contestation des programmes scolaires. Pour le sociologue maurrassien Michel Michel, l’islamisation est logique car «l’immigration de masse a amené en France des populations qui loin de leur cadre de vie coutumier se retrouvent en situation d’anomie. Les cités sont tout sauf des ghettos (par exemple : 56 nationalités au Val Fourré et plus encore d’ethnies différentes). L’Islam est le seul point commun à ces populations maghrébines, subsaharienne ou turques, la seule référence pour dépasser l’identité de la cage d’escalier. La confrontation à l’offre d’intégration par les « valeurs républicaines » et la société « libérale/libertaire » a suscité une réaction identitaire qui se traduit par un renforcement de la pratique religieuse » (NRU n°57, 2019).

Le pôle idéologique islamo-frériste est dominé par les influences d’États étrangers (saoudiennes, qataries, marocaines, turques…) qui subventionnent les mosquées et fournissent les imams suivant des logiques contraires aux intérêts de la nation française. Les populations musulmanes impactées par l’idéologie islamiste se regroupent en corps, groupes sociaux pouvant devenir des ennemis intérieurs au service d’ennemis extérieurs. Après avoir désigné « communautarisme » ce phénomène, depuis la vague montante du terrorisme on nomme « séparatisme » l’impact sur ces populations musulmanes bénéficiant de la jeunesse et d’un accroissement exponentiel. Les musulmans représenteront 10% de la population de France d’ici 2030, au lieu de 0,02 en 1905. L’Islam est déjà la seconde religion et devrait être la première pratiquée en France en 2040.

À la mouvance séparatiste s’ajoute celle désignée sous le terme « d’islamo-gauchiste ». Son noyau fut un alter-mondialisme ou se rencontraient tiers-mondistes, trotskistes et communistes désorientés. C’est le Frère musulman Tariq Ramadan qui vers 2003 réalisa l’amalgame des deux mouvances. Puis une confluence s’est ensuite faite avec d’autres groupes prônant le décolonialisme et l’intersectionnalisme. D’abord avec le Parti des indigènes puis avec La France Insoumise de Jean-Luc Mélenchon. Ainsi la mouvance gauchiste, mais aussi une grande partie de la gauche, sont passées vis-à-vis de l’islamisme, de l’indulgence à la complaisance, puis à la connivence, voir à la complicité à travers diverses alliances.

Dans le contexte démocratique où chaque voix compte, on comprend que l’islamisme intéresse les clubs de réflexion socialistes et de gauche radicale. Ils se compromettent avec lui via le concept « d’islamophobie » et celui de « il n’y a pas de blancs innocents », qui réinvente la fatalité de la race du racisme biologique néo-nazi. Cette gauche étendue, pratique à bas bruit une alliance d’hégémonie idéologique avant la future l’alliance électorale. Une stratégie électoraliste a été anticipée en2015 par Michel Houelbecque dans son ouvrage Soumission. Jean-Luc Melenchon lui donne un nom, la « créolisation ».

Voilà pourquoi l’islamisme est une alternative au démocratico-libéralisme, à prendre au sérieux dans la reconfiguration idéologique en cours. Voilà pourquoi les patriotes qui veulent que la France survive doivent considérer l’islamisme comme l’ennemi principal.

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