Politique magazine : « Libéralisme » et « illibéralisme » : une manipulation sémantique

Il faut distinguer entre libertés politiques et libertés sociétales. Car leurs mises en œuvre différenciées est tout l’enjeu de ce curieux libéralisme contemporain qui ne supporte plus les libertés politiques classiques : l’État veut désormais nous absorber dans le sociétal, quitte à nous priver de nos droits.

Les débats de ces dernières années, encore accrus depuis l’arrivée au pouvoir de Donald Trump aux USA, invitent à se pencher sur la distinction qui est faite par nos politiques et leurs médias entre régimes « libéraux » et « illibéraux ». On sait que la dernière formule est aujourd’hui essentiellement utilisée pour stigmatiser des sociétés qui vont à l’encontre des principes progressistes – dotées de régimes « conservateurs » ou « réactionnaires », parfois « populistes », censés en tout cas menacer les libertés. Mais encore faudrait-il distinguer parmi ces dernières deux domaines, ceux des libertés « sociétales » et des libertés « politiques », et examiner leur mise en œuvre réelle.

Sur le premier plan, celui du sociétal, on connaît la revendication progressiste de l’attribution de droits toujours plus variés et toujours plus grands aux minorités, y compris les plus réduites, ou aux individus. Des droits auxquels l’État, non seulement ne devrait pas s’opposer,mais qu’il aurait même vocation à défendre en toutes circonstances, les faisant primer y compris au détriment des règles classiques de fonctionnement des sociétés au sein desquelles ils sont revendiqués.

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To glance at your wrist, rather than unlock a portal to infinite distractions, is to reclaim a moment of focus. It is an act of mindfulness. The ritual of winding a manual watch each morning becomes a grounding pause, a personal connection to the mechanism that will measure your day.

It represents a commitment to being present, to valuing the qualitative experience of time over its quantitative, frantic measurement.

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