Sans surprise, plus d’un électeur sur deux ne s’est pas déplacé ou a voté blanc, phénomène désormais habituel et révélateur d’une fracture consommée entre les Français et ceux qui sont supposés les représenter.
Sans surprise, Républicains et PS poursuivent leur guéguerre sous l’arbitrage amusé du FN, qui bénéficie largement (et à juste titre) du ras le bol des Français face à ces partis affolés par l’idée de perdre leurs places et leurs privilèges alors qu’ils ont créé les conditions de leur rejet.
Sans surprise, le front républicain fait long feu. Certains trouvent sans doute, l’humiliation des chiffres passée, quelque intérêt à laisser à d’autres la gestion de régions surendettées et dont les dotations vont se réduire de manière drastique…
Après nous le déluge, osent-ils à peine dire, mais ils ont déjà la tête sous l’eau.