Crédits photo : CHRISTOPHE ARCHAMBAULT/AFP
La secrétaire d’État Marlène Schiappa mise beaucoup sur une communication directe, confondant proximité et modernité avec la légèreté et l’addiction aux réseaux sociaux d’une adolescente. Mais ce faisant elle pose des actes qui donnent à voir sa conception du féminisme 2.0: Mme Schiappa vit son ministère et son féminisme comme une téléréalité, un filtre médiatique s’interposant entre elle et la réalité.
Le dernier épisode en date la met en scène sur Twitter déambulant dans le quartier de la Chapelle. Des femmes avaient témoigné du harcèlement de rue qu’elles subissaient de la part d’hommes occupant littéralement l’espace. On se souvient de la réponse de Catherine de Haas, suggérant d’élargir les trottoirs et d’améliorer l’éclairage. C’était une mauvaise réponse apportée à ce qui est devenu un problème de société, mais elle avait au moins le mérite de reconnaître la réalité de ce problème et donc de reconnaître la parole des femmes victimes.
M. Schiappa a apporté une réponse autrement plus dommageable à la cause des femmes:
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